L’HISTOIRE DU JARDIN DE CLAIRE
3
Claire et Frédéric Besson ont fait l’acquisition de leur maison en 2008. Elle s’accompagnait alors d’un terrain vague. Pour autant, le couple y a immédiatement « vu » son jardin où se combinaient déjà deux éléments principaux : de l’eau et du vert ! Ils ont commencé par planter des arbres sur le pourtour du terrain : autant pour créer l’effet « cocon » désiré mais aussi et surtout en raison de la situation du jardin – au milieu d’un lotissement non loin du centre historique d’Angoulême – afin de préserver leur intimité. Le premier gros chantier, à la fois participatif et amical, a été la création du bassin écologique qui a nécessité l’intervention d’une minipelle. Puis le jardin s’est progressivement constitué tout autour, avec deux lignes de conduite : pas de chimie (et un minimum de plastique) et la plantation de végétaux adaptés et résistants, sans recherche obsessionnelle de cultivars particuliers, et qui correspondent aux goûts de la jardinière. 5
1. Au jardin, le carré n’est pas loin d’être la forme parfaite. « L’idée, explique Claire Besson, c’est d’avoir accès facilement à toutes les parties du jardin. » Elle a choisi de placer un élément fort, central – comme ici ce majestueux cardon – autour duquel elle fait ce qu’elle appelle ses « expérimentations » : marier floraisons et feuillages, les espèces (ici, des tulipes et des géraniums, en attendant les alliums), mais aussi des objets, comme cette vieille cloche de forçage, le premier élément de décoration placé au jardin.
2. C’est le lieu de passage vers la cabane à outils qui permet également de rejoindre une zone du jardin plus ombragée. Le principal enjeu était d’occulter le local technique et la réserve d’eau en les faisant disparaître dans un décor naturel. C’est chose faite avec l’alliance d’un beau camaïeu de verts, de la couleur rouille de la structure de la serre et du grisé du bois qui borde le bassin.
2 4