METTEZ-LES EN SCÈNE, LE RÉSULTAT EST TOUJOURS SPECTACULAIRE
En haie
Ils se développent vite : en trois ans, une haie de lauriers-roses peut clore le jardin et créer un brise-vue ou un brise-vent. Ils supportent bien les bords de mer. Plantez au printemps, une fois les dernières gelées passées. En climat chaud, plantez en automne. Laissez 1 m au minimum entre les plantes : une bonne aération maintient les arbustes sains. Le laurier-rose offrira une floraison magnifique si le sol reste frais tout l’été. Paillez au pied pour garder la terre fraîche, éviter l’évaporation de l’eau et limiter la pousse des mauvaises herbes.
En massif
Garnissez la base de votre laurier-rose de plantes plus basses. Cela permet de masquer la base de l’arbuste s’il se dégarnit. Une fois le massif planté, arrosez bien le pied des arbustes et non le feuillage. Veillez à bien nettoyer toutes tiges et les feuilles mortes, pour que l’air circule au mieux dans le massif.
Avec quelles plantes les marier ?
Les lauriers-roses ont la capacité de boire beaucoup. Les plantes à leurs pieds doivent donc être sobres, car la concurrence avec les lauriers-roses va être rude. On peut les associer avec des agapanthes (1), des lavandes (2), des alstroemères (3), des pittosporums (4), des santolines (taillées en boule pour éviter la floraison jaune), des sédums, et même des pélargoniums, très résistants à la sécheresse (voir p. 32).
En pot
Si vous voulez voir votre laurier-rose fleurir, posez un arrosage au goutte-àgoutte, ce sera beaucoup moins contraignant que de penser à l’arroser tous les jours au coeur de l’été. Donnez-lui aussi un pot de bonne contenance (30 cm minimum en tous sens), car la plante développe de longues racines (qui dans la nature vont chercher l’eau en profondeur). Enfin, des apports d’engrais mensuels sont nécessaires.
En alignement
Le laurier-rose est un buisson et n’a pas spontanément un port sur tige. Pour obtenir ces arbustes multitroncs, il faut, dès le départ du jeune plant, tailler chaque année toutes les branches latérales afin de ne conserver que la tige principale qui va grossir et se transformer en tronc. Cette technique est idéale dans les jardins du sud de la France, où le laurier-rose a toutes les conditions pour bien se développer.