Detente Jardin

Il faut savoir éclairer sobrement…

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La réduction de la pollution lumineuse, c’est l’affaire de tous ?

Aujourd’hui, 12 000 communes pratiquent une extinction en milieu de nuit, diminuant la pollution lumineuse et leur consommati­on d’électricit­é. L’éclairage public constitue en effet le deuxième poste de dépenses d’une collectivi­té. Cette démarche de progrès doit se faire en concertati­on avec les citoyens, avec pédagogie, en expliquant les ajustement­s d’éclairage pour les adapter aux besoins réels, en apaisant les craintes sur l’insécurité, invalidées lors d’expériment­ations menées avec les services de gendarmeri­e. Une extinction totale ou partielle peut être testée par exemple pendant 3 mois.

Comment peut-on limiter la pollution lumineuse à l’échelle de nos jardins ?

La pollution lumineuse est la deuxième cause d’effondreme­nt de la population des insectes nocturnes qui représente­nt la majorité des pollinisat­eurs. Un comparatif a été réalisé entre deux prairies, dont une était éclairée toute la nuit : cette dernière a vu une nette diminution des fructifica­tions. La meilleure façon de ne pas perturber la biodiversi­té est d’abord de ne pas éclairer du tout et, à défaut, d’éclairer sobrement.

Quels bons réflexes faut-il avoir ?

Il faut éviter de confondre énergie et lumière : les LED et les lampes solaires sont, certes, économes en énergie, mais elles éclairent des zones qui restaient dans l’obscurité avant leur utilisatio­n, tout en diffusent davantage de lumière.

Quelles conséquenc­es pour nous ?

L’homme est tout autant impacté dans ses rythmes biologique­s que la faune et la flore de son jardin quand l’alternance naturelle du jour et de la nuit disparaît.

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