La to-do list de l’ami des oiseaux
Pour vous guider, voici un petit mémo des bons gestes à adopter. Plus vous cochez de cases, plus vous êtes au top. Si vous n’avez pas tout bon, il est toujours possible de faire mieux.
Je les nourris à la bonne période
Il est recommandé de leur apporter de la nourriture seulement lorsqu’ils ont du mal à en trouver dans la nature. Démarrez en période de froid prolongé et lorsque les premiers gels arrivent, vers mi-novembre et jusqu’en mars. Et n’arrêtez pas le nourrissage du jour au lendemain.
J’apporte la bonne dose
Mieux vaut distribuer la nourriture un peu chaque jour en une ou deux fois, plutôt qu’une fois de temps en temps en grosses quantités. Observez ce que consomment vos hôtes et ajustez en fonction de leur appétit. Ne laissez jamais des aliments non consommés s’accumuler dans et autour des mangeoires, ils risquent d’être souillés et de pourrir.
Je les nourris à la bonne heure
Idéalement, faites deux apports par jour : le matin, car les oiseaux ont besoin de recharger leurs batteries après une nuit passée dans le froid, et en fin d’après-midi.
Je mets de l’eau à leur disposition
L’eau, c’est à volonté et toute l’année. Disposez des coupelles à plusieurs endroits, à l’écart des prédateurs, en particulier des chats, et renouvelez le contenu régulièrement.
Je nettoie les mangeoires et coupelles
Nettoyez les distributeurs de nourriture et d’eau plusieurs fois au cours de l’hiver à l’aide d’une brosse et d’eau savonneuse ou additionnée de vinaigre blanc. Rincez à l’eau froide et laissez sécher avant de les utiliser à nouveau.
Je multiplie les postes de nourrissage
Installez plusieurs mangeoires pour éviter la compétition entre les oiseaux. Variez les modèles pour tenir compte des préférences de chaque espèce : nourriture au sol (merles et rouges-gorges), boules de graisse suspendues (mésanges), mangeoires à plateau (sittelles, geais), silo (mésanges, pinsons) à trémie (chardonnerets, verdiers, gros-becs)…
Je plante des espèces végétales indigènes
Privilégiez les plantes locales qui apportent aux oiseaux graines, baies et petits fruits : sorbier des oiseleurs, saule, noisetier, églantier, aubépine, chardon ou tournesol.
Je désinfecte en cas de parasites ou de maladies
Une mangeoire très fréquentée est un lieu propice au développement de bactéries et de maladies. Malgré les nettoyages réguliers, si vous voyez un oiseau mal en point ou mort à proximité d’un point de nourrissage, retirez les mangeoires et désinfectez-les. Stoppez le nourrissage pendant deux à trois semaines et reprenez-le à un autre endroit.