DANS LA FORÊT BARADE

«D’immenses massifs de bois qui suivent les mouvements de terrain, ses combes herbeuses, des plateaux pierreux parfumés de bruyères roses, de genêts et d’ajoncs aux fleurs d’or, de petites clairières sur une butte où foisonnent les herbes odorantes… » Cette forêt, qui servit au xviie siècle de lieu de refuge à de nombreux paysans en lutte, est la mystérieuse forêt de Jacquou le Croquant. Cette forêt domaniale de chênes, châtaigniers et pins maritimes s’étend aujourd’hui sur près de 500 hectares. Au coeur de la de la forêt, le petit bourg pittoresque de Fanlac, 130 habitants, où Jacquou trouva refuge dans la maison du bon curé Bonal (le presbytère), mérite le détour pour ses anciennes maisons de calcaire blond ou ocre, coiffées de lauze, pleines de caractère et son église romane fortifiée du xiie siècle, qui en impose avec son haut et austère clocher-mur.