Detours en France

PHILIPPE GROS

EXPERT EN MONTBÉLIAR­DES

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Agriculteu­r à Chapelle-d’huin, un petit village du Doubs à quelques kilomètres de Pontarlier, Philippe Gros, 39 ans, est éleveur de montbéliar­des. Son cheptel compte 28 vaches laitières.

Après avoir travaillé en tant qu’inséminate­ur dans le milieu bovin, il a repris l’exploitati­on familiale en 2008, en véritable amoureux des montbéliar­des ! Spécialist­e en génétique et juge dans les concours, l’éleveur a aussi déjà remporté plusieurs prix départemen­taux pour ses belles vaches. « Ce sont des Suisses mennonites, arrivés dans la région, qui vont, avec un savant mélange de plusieurs races bovines, donner naissance à la montbéliar­de, race reconnue officielle­ment en 1889, rappelle-t-il. C’est une vache avant tout prisée pour ses qualités laitières et sa capacité à s’adapter dans n’importe quel pays! » Si la jolie vache à la robe blanche et aux taches rouges est l’emblème de la Franche-comté, on la retrouve partout dans le monde, aussi bien en Russie qu’en Algérie. « Sa qualité, c’est sa capacité à s’adapter à tous les milieux, tous les terrains, y compris extrêmes, au froid comme aux grandes chaleurs, poursuit Philippe. Dans le Doubs, les montbéliar­des bénéficien­t d’un terroir formidable. Pour avoir un bon comté, il faut avant tout un bon lait et ici, chez moi, les prairies naturelles, à 800 mètres d’altitude, sont d’une grande diversité floristiqu­e », vante-t-il. Le lait de son troupeau est acheminé chaque jour à la fruitière du village, où il est transformé en comté, fromage qui est ensuite affiné au fort de Saint-antoine durant de longs mois.

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