DES « CÂLIÈRES » AUX DOIGTS DE FÉE
Depuis près de trente ans, tout un savoir-faire emblématique de Montbéliard revit grâce à des dizaines de passionnées. Dans un espace associatif rue de la Schliffe, les câlières confectionnent la « câle à diairi », ces délicats bonnets destinés à couvrir le chignon des femmes, une tradition protestante du Pays de Montbéliard. Sur du velours, de la soie ou du satin, ces brodeuses composent, minuscules aiguilles en main, de raffinés motifs – souvent floraux – avec des perles de verre, des cannetilles d’or et d’argent ou encore des chenillettes. « Il faut plus d’une centaine d’heures pour fabriquer un diairi, explique Nadine Petit, l’une des responsables. Pour nous, il s’agit de préserver cette tradition qui a peu à peu disparu au xxe siècle. » Cette virevoltante équipe confectionne bonnets, coussins et poupées pour des mariages et festivités, ou encore pour la chorale folklorique locale Le Diairi. Pour assister à un atelier, contacter l’office de tourisme, 0381944560.