STÉPHANE SCOTTO :
DES PAYSAGES MAGIQUES
« Pour un photographe, le bassin d’arcachon, c’est du pain bénit », reconnaît Stéphane Scotto, professionnel sur le Bassin depuis vingt ans. « Il y a ici une variété de paysages assez exceptionnelle ; ce, sur un territoire très petit. Le bassin ne fait que 80 kilomètres de circonférence et, pourtant, il offre des paysages totalement différents. À la Conche du Mimbeau, avec les yuccas, on est dans un paysage exotique. Sur la dune du Pilat, on a l’impression d’être dans le Sahara. Dans le delta de la Leyre, on se sent comme en Amazonie. Et ce ne sont que quelques exemples. Si l’on multiplie cette diversité par les saisons, les lumières qu’elles apportent, et par les marées, cela donne une infinité de possibilités! » En 1999, il quitte l’afrique, où il exerçait comme photographe au sein de l’armée de l’air. Cela faisait longtemps déjà qu’il nourrissait l’envie de s’installer sur les rives du Bassin: « La nostalgie du lieu s’est ancrée en moi depuis l’enfance, les étés passés ici, le souvenir des plages océanes, des longues marches sur le caillebotis pour arriver au rivage… » Il a bien photographié quelques autres lieux magiques « mais toujours des paysages marins, en les comparant avec ceux du Bassin. »
Il a notamment passé du temps au cap Cod, dans le Massachusetts. « C’est le Bassin d’arcachon des États-unis, c’est fou ! Les mêmes paysages, les mêmes lumières au même moment ! Je l’ai remarqué grâce aux comptes Instagram de photographes d’outre-atlantique. S’il y a un beau coucher de soleil ici, six heures plus tard, il y en aura un équivalent là-bas. »