INSTALLÉ DANS LA MAISON PEYRARÈDE, PLACE DU FEU, LE MUSÉE DU TABAC PRÉSENTE L’HISTOIRE
la Mirpe, où se tenait le marché aux grains, est à deux pas. Un peu plus loin, se trouve le moulin de Piles, en attente de réhabilitation. La mise au jour récente d’une infrastructure hydraulique, construite au xive siècle, mérite une halte. Juste à côté, se trouve le musée d’histoire locale, installé dans un élégant édifice à pans de bois. Au coeur du Périgord pourpre, Bergerac est digne à tous les égards de son label « Ville d’art et d’histoire ». Il ne faut pas manquer la place Pélissière, qui accueillait autrefois les marchands et tanneurs de peaux: les pélissiers, donc. Place du Docteur-andré-cayla, la façade néoclassique du temple protestant témoigne du passé huguenot de la ville. En empruntant la rue d’albret, nous découvrons la maison dite des Consuls (xive siècle), l’un des rares exemples d’architecture civile médiévale. Il faut prendre un peu de recul pour contempler pleinement la façade, avec ses arcades au rez-de-chaussée (vitrées ou fermées) et ses pans de bois à l’étage. Plus tard, nous prévoyons de visiter le musée du Tabac, installé dans la maison Peyrarède (xviie siècle), place du Feu. Il présente l’histoire de cette plante, dont la culture a fait vivre la région pendant des siècles.
PONTS ET BAC
Pour l’heure, nous poursuivons notre belle découverte : au bout de la rue de l’ancien-pont, passe la Dordogne. Le pont de Bergerac fut longtemps, dit-on, le seul qui enjambait la tumultueuse Dordogne. Il a été construit au début du xiiie siècle: des piliers de pierres soutenaient une structure en bois. Maintes fois, il fallut en reprendre certaines