PHILIPPE LEBRU, PENDULESÀL’HEURE
LES
On peut voir ses horloges monumentales au musée des Beaux-arts de Besançon, à la nouvelle gare TGV de Besançon
Franche-comté, à Tokyo et bientôt au Qatar ou à Schaffhausen. « Je n’ai pas peur du gros ! », sourit Philippe Lebru dans son épaisse barbe.
Cet ancien chaudronnier devenu horloger hors pair a dépoussiéré l’horloge comtoise. « En 2005, la pendulerie appartenait au passé, ça n’intéressait personne. J’ai alors créé Hortence, une horloge comtoise où le mécanisme est sorti de sa caisse et devient apparent. »
Sous la griffe d’utinam Besançon, le succès est immédiat. La créativité de l’artisan ne s’arrête pas là. En 2005, le concours Lépine lui décerne le Grand Prix toute catégorie et le Salon de l’invention de Genève, la Médaille d’or en horlogerie.
« La matière qui m’intéresse, c’est le temps. Sans doute parce que j’étais toujours en retard à l’école! »
Joueur, il invente la montre dont les aiguilles tournent à l’envers, ou celle contenant de vrais morceaux