Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Il a quitté Paris pour Saint-Brieuc et ne le regrette pas
La famille Renard s’est installée à Saint-Brieuc, en juin 2021, séduite par son architecture, ses vallées, la mer, la proximité avec Paris, à deux heures en TGV… Et un immobilier accessible.
Pendant longtemps, il ne fallait pas parler à ces Parisiens, établis dans le XVIIIe arrondissement, de passer le périphérique. Pourtant, la famille Renard, au grand complet, a posé ses valises dans le centre-ville de Saint-Brieuc, en juin 2021. Un choix qu’aucun ne regrette.
Leur envie d’une autre vie s’est fait sentir juste avant le Covid. François, Ingrid et leurs deux filles décident de sauter le pas, entraînant avec eux la maman d’Ingrid.
La Bretagne s’impose tout de suite à eux, « parce qu’on connaissait déjà la région, on se reconnaissait dans la mentalité des Bretons et on ne voulait pas être trop loin de Paris, par rapport à mon activité professionnelle de directeur de création dans la communication », explique François Renard, 59 ans.
Rennes, Vannes et Saint-Brieuc
Ils retiennent Rennes, Vannes et Saint-Brieuc comme possibles villes d’adoption. La capitale bretonne est rapidement éliminée. « L’immobilier avait déjà explosé et on avait tous les inconvénients de Paris, sans les avantages… »
Ils programment alors une semaine de visites de logements à Vannes et Saint-Brieuc. Mais ils ne se rendront jamais dans le Morbihan, car ils ont
« un gros coup de coeur pour SaintBrieuc », son architecture, ses vallées, sa proximité avec la nature, la mer et Paris, à deux heures seulement en TGV.
De surcroît, « l’immobilier y est accessible, car la ville est sous- co
tée », relève François Renard.
Le prix médian d’une maison ancienne à Saint-Brieuc – 175 000 € – reste, en effet, en deçà de celui de villes comparables en Bretagne, malgré une hausse de près de 39 % sur cinq ans et de 13,5 % sur un an.
Le couple trouve facilement une maison dans le centre-ville, et la bellemère dans le quartier Saint- Michel. Convaincus du potentiel de Saint-Brieuc, ils investissent ensemble, quelques mois plus tard, dans une grande maison, pour y louer des chambres et de petits appartements.
« Une ville à taille humaine »
Tous les membres de la famille se sont bien adaptés à leur nouvelle existence. À tel point que leur implication dans la vie de la « cité gentille » (maintenant « cité des vallées ») va bien au- delà de l’immobilier. François Renard fait du coaching en communication (à titre grâcieux) auprès de start-up du Légué. Il est également à l’initiative du projet de golf urbain, lauréat de la 3e place du budget participatif lancé par la municipalité.
Ces engagements correspondent à l’image que la famille a de la localité. « Ici, on sent un esprit d’aventure et de créativité par rapport à d’autres endroits où tout est déjà fait. C’est une ville à taille humaine, avec du caractère, un côté un peu street avec des équipements comme le skatepark et une offre culturelle conséquente, liste le Néobriochin. Pour nous, Saint- Brieuc est un peu le “Montreuil” de la Bretagne. »