Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
CKnock at the Cabin : l’horreur surgit des bois
Pour l’angoisse apocalyptique. M. Night Shyamalan, réalisateur d’Incassable et de Sixième sens revient nous faire peur avec Dave Bautista et Rupert Grint. Ça marche. Et c’est finaud.
Le générique. Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2001), Split (2017), le réalisateur américain né en Inde, M. Night Shyamalan, a déjà largement montré son savoirfaire et sa capacité à mettre en scène des univers fantastiques angoissants. Du côté des acteurs, on retrouve l’imposante carrure du catcheur Dave Bautista (Les gardiens de la galaxie) et Rupert Grint (le Ron de Harry Potter). Ce film est l’adaptation d’un roman de Paul G. Tremblay.
Le genre. Thriller d’horreur (interdit aux moins de 12 ans).
L’histoire. Un couple et leur jeune fille sont en vacances dans un chalet isolé au coeur d’une forêt. Un séjour mis sens dessus dessous par l’arrivée de quatre inconnus qui vont leur imposer un choix impossible : sacrifier un membre de la famille de leur choix ou laisser se dérouler l’apocalypse du monde.
La durée. 1 h 45.
On aime
Tout en utilisant les ficelles du film d’horreur (le couple avec enfant dans la maison isolée face à des méchants qui arrivent) , M. Night Shyamalan les détourne en perma
nence. Le couple est composé de deux hommes, les pères de la petite fille. Les méchants sont extrêmement polis et s’évertuent à expliquer leur démarche avec pédagogie. Ils sont même prêts à se sacrifier pour leur cause. Tant et si bien que, par
fois, on hésite à prendre parti pour les méchants illuminés alors que les victimes s’avèrent bien égoïstes. Entre obéissance et résistance, croyance aux images de la télé ou indépendance d’esprit, les cartes sont en permanence redistribuées.
On aime moins
La subtilité du scénario réduit un peu la peur et l’angoisse qu’on attend d’un film d’horreur. Est- ce si grave ?