Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Paris peut dire un grand merci à Messi
Ligue 1 (22e journée). Sans Mbappé ni Neymar, les Parisiens ont souffert, hier, pour venir à bout de Toulouse (2-1). Mais grâce à l’Argentin, ils se sont donné de l’air dans un calendrier surchargé.
Privé de plusieurs cadres dont Kylian Mbappé, le Paris SG s’en est remis au génie de Lionel Messi pour se sortir d’un mauvais pas contre Toulouse (2-1), hier soir au Parc des Princes, et éviter de sombrer dans une spirale négative à dix jours du choc face au Bayern Munich en Ligue des champions.
Christophe Galtier avait prévenu vendredi qu’en l’absence du prodige de Bondy, indisponible trois semaines, les clés du jeu seraient confiées à « La Pulga » argentine. Le champion du monde n’a pas failli et a pris ses responsabilités pour délivrer les siens, encore en difficulté comme depuis la fin de la Coupe du monde, sur un tir imparable à l’entrée de la surface de réparation (2-1, 57e).
Alors que le Paris SG était dans le dur avec l’ouverture du score sur un coup franc de Branco Van den Boomen (0-1, 20e), auquel avait répondu une frappe splendide d’Achraf Hakimi (1-1, 38e), Messi a libéré les Parisiens et ramené un peu de calme avant trois rencontres de tous les dangers : mercredi à Marseille en Coupe de France, le 11 février à Monaco en championnat, et le 14 février, la réception de l’ogre bavarois en 8e de finale aller de C1...
Le 10e but en Ligue 1 de Messi, qui
permet au leader parisien de compter huit points d’avance sur son dauphin marseillais qui jouera ce soir, est ainsi venu opportunément chasser les doutes qui s’accumulaient.
Confronté à un jeu défaillant et à une cascade d’absents (Mbappé, Neymar, Sergio Ramos, Kimpembe, Mukiele, blessés, Verratti, suspendu), le PSG n’était guère serein avant d’accueillir des Toulousains invaincus depuis plus d’un mois.
Grâce à Messi, qui aurait même pu doubler la mise sur une frappe enroulée (75e) et un tir sur le poteau après un beau slalom dans la surface (90e + 4), Christophe Galtier et ses troupes peuvent souffler et attendre avec plus de sérénité le retour de Verratti et les rétablissements, a priori imminents, de Neymar et Kimpembe.
Certes, l’entraîneur parisien a encore enregistré un nouveau pépin physique avec la sortie prématurée, et en larmes, de Renato Sanches (13e), qui va grossir l’infirmerie. Mais le milieu portugais, recrue très décevante de l’été dernier, n’avait quasiment aucune chance d’être titularisé contre le Bayern. Il enlève certes aux Parisiens une option dans la rotation au moment où les matches s’enchaînent tous les trois jours, mais difficile de parler de coup dur.