Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
« Une défaite, ce n’est pas non plus la fin du monde »
Anthony Jelonch, troisième ligne « du XV de France
Je crois qu’on n’a pas à rougir de cette défaite, parce que jusqu’à la 65e minute, on est toujours dans le coup. Les Irlandais nous ont proposé beaucoup de combat, mais on a su répondre à leur agressivité. À la fin, ils ont pris le dessus, mais ça ne va pas remettre en question tout ce qu’on a fait jusqu’à maintenant. On va repartir de l’avant, on est encore en course pour le Tournoi.
C’est la première nation mondiale, on savait où l’on tombait à Dublin. Avec un public extraordinaire, même si nous aussi avons eu beaucoup de Français avec nous. Ça ne s’est pas joué à grand- chose, même s’ils ont plus de dix points d’avance. Sur l’occupation, ils ont été meilleurs que nous. Ils nous ont fait jouer chez nous. On a bien défendu, mais au bout d’un moment, on a fini par craquer. On était acculé chez nous. Ils avaient un très bon jeu au pied, ils nous mettaient sous pression tout le temps. On n’a pas baissé les bras pour aller chercher le bonus défensif,
» mais on a manqué des occasions et l’on n’aurait pas dû.
Romain Ntamack, ouvreur
« des Bleus
Ils nous ont mis beaucoup de pression dans notre camp. On s’est fait contrer trois ou quatre fois. Les intentions étaient là mais les Irlandais nous ont mis à mal. Les sorties de camp vont être à travailler pour avoir moins de pression sur Antoine (Dupont), sur Thomas (Ramos). Il y a des choses à corriger, mais tout n’est pas à jeter. Il y a beaucoup de positif au niveau de l’état d’esprit. Il y a plein de détails à gommer. Avoir un peu plus d’application sur certaines choses…
On savait où l’on mettait les pieds. Les Irlandais ont fait la semaine dernière et aujourd’hui (hier) des gros matches, on n’a pas non plus à rougir de la prestation qu’on a livrée.
C’est une série qui s’arrête, mais ce n’est pas très grave. On a fait une belle série jusque- là. Une défaite, ce n’est pas non plus la fin du monde. On va regarder ce qu’on peut améliorer, mais les ambitions sont toujours très élevées. Jusqu’à la fin, on n’est pas à l’abri d’un faux pas irlandais. Donc il va falloir qu’on joue contre l’Écosse (26 février, 16 h) comme si on n’avait pas perdu en Irlande, et comme si on avait encore un Tournoi à gagner.