Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Le château de la Roche- Jagu, à travers ses jardins
La balade du dimanche. Le château de la Roche- Jagu, à Ploëzal, se dévoile à travers une balade dans ses jardins, du creux de la vallée à son promontoire, qui offre une vue spectaculaire sur le Trieux.
On part d’où ?
Au bout de l’allée principale, le château de la Roche- Jagu attire déjà le regard. Mais la forteresse de grès rose, construite au XVe siècle, à Ploëzal, ne se dévoilera qu’à la fin de la balade. Point de départ du circuit, qui dure environ une heure, la carte géante installée sur le parking donne aux visiteurs un aperçu du domaine de 64 ha et de ses différents sentiers.
Suivre le chemin de l’eau
Après le panneau, les promeneurs bifurquent à droite et cheminent au milieu d’une allée bordée de camélias rose pâle, fuchsias et blancs, jusqu’à la source du Stanco, en contrebas. Les bassins de rouissage verts, comme saupoudrés de thé matcha, laissent entrevoir, un instant, un jardin japonais.
La forêt fait ensuite place à un paysage oriental, avec la palmeraie entourée de verdure. Le long de la piste, l’eau glougloutante mène jusqu’à la cale, qui débouche sur l’estuaire du Trieux. Les randonneurs peuvent poursuivre leur flânerie du côté des prés salés, avant d’entreprendre l’ascension du vallon vers le château.
Une ascension sportive
Le parcours, escarpé et délimité par des balises noires et jaunes, nécessite de l’endurance et de bonnes chaussures de marche. Il serpente à travers des plantations d’arbres en floraison. Quelques avancées offrent une vue spectaculaire sur les méandres du Trieux.
Une fois gravies les dernières marches, les visiteurs découvrent, par le flanc gauche, l’imposant édifice classé monument historique.
Le jardin médiéval
Le temps d’une halte à la boutique ou au restaurant, qui ouvrent samedi 15 avril, et la balade continue vers les jardins médiévaux et d’agrément. Si les roses Jacques- Cartier, Madame de la Roche- Lambert ou Salet ne sont pas encore écloses, les curieux peuvent déambuler au milieu de plusieurs damiers où poussent des plantes médicinales. Sur de petites pancartes, sont répertoriées leurs propriétés : le nombril de Vénus est cicatrisant, l’Angélique sylvestre est antispasmodique, tandis que la Bourse à pasteur sert de tonique utérin, peuton ainsi lire.
Kathleen PLAISANTIN.
À partir du samedi 6 mai, les promeneurs pourront prolonger leur flânerie en allant voir l’exposition consacrée au peintre Maurice Denis.