Porté par Donnarumma, Paris se donne de l’air

Ligue 1 (30e journée). Mis sous pression par un Lens revenu à trois points, le PSG a souffert à Nice, hier soir. Mais grâce à un énorme Donnarumma, les Parisiens reprennent un peu d’avance.

Au pied du mur après ses deux défaites de rang en championnat, face à Rennes (0-2) et Lyon (0-1), le PSG n’avait pas beaucoup d’autres solutions que de gagner à Nice pour écarter la menace lensoise, revenue à trois points après le succès sang et or face à Strasbourg (2-1), vendredi soir.

C’est chose faite (0-2), pour la première défaite de Didier Digard sur le banc niçois, mais que ce fut dur ! Les stats sont éloquentes : Nice a frappé 21 fois au but, pour sept tirs cadrés. Insuffisant pour tromper la vigilance d’un Gianluigi Donnarumma impérial dans ses buts. Le portier italien, trop souvent impliqué sur les réalisations adverses cette saison, a permis aux Parisiens de laisser passer l’orage.

Et quand son gardien était battu, le PSG était sauvé par ses poteaux (51’, 86’). Sur une tête de Dante, les Aiglons sont passés à une poignée de millimètres d’égaliser, goal- line technology à l’appui.

De l’autre côté du terrain, les hommes de Christophe Galtier ont pu compter sur le réalisme de Lionel Messi, buteur sur une offrande de Nuno Mendes (0-1, 26’), puis sur un coup de tête rageur de Sergio Ramos (0-2, 76’). « On voulait montrer un autre visage, expliquait Marquinhos au micro de Canal +. On a beaucoup travaillé cette semaine, on savait qu’on n’était pas à notre niveau. Gagner fait du bien, qu’on joue bien ou pas. »

Cette victoire fait effectivement du bien au niveau mental mais, surtout, au niveau comptable. Ils reprennent six points d’avance sur Lens, une semaine avant d’affronter les Nordistes au Parc des Princes.

| PHOTO : AFP Gianluigi Donnarumma, ici au duel avec Gaëtan Laborde, a livré une prestation exceptionnelle dans les buts du PSG.