Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Yannick Noah a assuré le show à l’Open Guindé
L’ex-tennisman, a assuré le spectacle le dernier jour de l’Open Guindé, à Taden, près de Dinan, hier. Quarante ans après sa victoire à Roland- Garros, il a rejoué sur terre battue. Le public a adoré.
L’événement
Olas, ovations et surtout tennis de haut niveau. l’Open Guindé a clos, hier, les quatre jours de compétition des phases finales. Plus de 1 000 personnes se sont déplacées au tennis- club de Taden-Dinan, pour assister à la finale simple dames, mais surtout, clou du spectacle, au match d’exhibition de Yannick Noah.
« C’est la première fois que je vois un match de tennis et c’est vraiment génial, explique Dalenda, venue de La Vicomté-sur-Rance avec son mari. L’ambiance est géniale, c’est super de voir des grands joueurs. J’étais surtout là pour le côté sportif et je n’ai pas été déçue. » Même constat pour Arnaud, licencié au club : « Je n’ai aucune idée de comment ils ont réussi à ramener des joueurs de cette dimension-là. »
« C’était important pour moi d’être ici »
Une fois la partie sportive de l’évènement passée, l’après-midi était consacrée au spectacle. Yannick Noah, accueilli en star, a repris la raquette et joué près de deux heures devant un public comblé, avec Cédric Pioline, Michaël Llodra et Clara Burel. Durant ce match, tout sauf sérieux, les étoiles du tennis français ont assuré le show.
Entre deux blagues, l’ancienne personnalité préférée des Français s’est offert le luxe de sortir des services à 170 km/h. « Cela faisait deux ans que je n’avais pas joué, et franchement, la qualité du terrain est super et l’évènement bienveillant et familial, a confié Yannick Noah. Je sais la difficulté aujourd’hui de faire vivre des clubs, donc, c’était important pour moi d’être présent, ici, au côté d’une équipe dynamique, qui se donne la peine d’organiser un événement de cette ampleur chaque année. »
Gagnants d’un concours interne au club, Nathalie Raynal et Vincent Santier, deux joueurs amateurs, ont eu le privilège d’échanger quelques balles avec ces grands joueurs. « C’est un rêve de gosse qui se réalise, a expliqué Vincent Santier, encore ému après le match. J’y ai pensé toute la semaine, j’étais devant ma télé en 1983 pour la victoire de Yannick Noah à Roland- Garros, alors me retrouver à jouer avec lui, quarante ans après, c’est irréel ! »
Pour célébrer cet anniversaire, le club a nommé son court principal du nom de l’ex-tennisman.