La Rochelle veut renverser Exeter

Trois questions à…

La Rochelle est désormais un habitué des demi-finales. Que représente ce genre de match au niveau émotionnel ?

On ne prend jamais l’habitude de jouer une demi- finale. C’est juste magique et on essaie au maximum de ne pas banaliser. Ce n’est pas parce que ça fait trois fois d’affilée que c’est quelque chose de normal. On a énormément progressé dans l’organisation, dans l’approche du match. Ça a été bien géré par l’administratif qui a réussi à vendre 30 000 places dans ce stade en moins d’une semaine, c’est juste énorme. Nous, on essaye d’amener un peu plus de précision et de concentration que sur les autres matches.

Depuis fin mars, vous avez toujours joué à Deflandre et une seule fois à Bordeaux, limitant ainsi les déplacements. Pour la récupération, cette économie de voyage est-il un avantage ?

Bien sûr que ça peut aider. C’est toujours agréable de jouer chez nous. On a reçu en 8es et en quarts à Deflandre. Contre Bayonne et Clermont, on a envoyé un gros message disant qu’on avait un groupe hyper-performant de 45, 50 joueurs, ça, c’était top. Je dirais que c’est plutôt cela qui nous permet d’être en forme cette semaine, de voir des joueurs qui sont peut- être hors groupe aujourd’hui mais qui ont tout donné sur les deux derniers matches de Top 14 pour défendre l’équipe et le groupe.

La Rochelle n’a jamais battu Exeter… À quel adversaire vous attendez-vous cette fois ?

C’est vrai qu’on a perdu deux fois en 2019, 2020, et cela nous avait servis sur les saisons suivantes. Le groupe a changé donc ce n’est pas comparable. Exeter est une équipe très physique, hyper en forme, avec une très bonne conquête. Bien sûr qu’on essaie de regarder ce que fait l’adversaire mais on ne va pas tout modifier pour eux. Honnêtement, cette semaine, on s’est surtout concentré sur nous pour être dans nos standards, à notre meilleur niveau. On le dit avec beaucoup d’humilité mais si on arrive à toucher, à atteindre nos limites, on peut être une équipe très dure à battre.