Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)

Les incontourn­ables

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Le musée Fernand Léger – André Mare

Passionné d’art, Argentan mérite le détour ! Un musée au centre de la ville rend hommage à deux illustres Argentanai­s, Fernand Léger et André Mare. Le premier, peintre et sculpteur, est l’un des pionniers du mouvement cubiste, le second, peintre lui aussi, est surtout connu pour ses travaux de décorateur et d’architecte d’intérieur. Vous pourrez ainsi découvrir les oeuvres de ces deux complices. Ils le furent dans la vie, partageant même un atelier à leurs débuts à Paris. Dans ce musée, autrefois maison d’enfance de Fernand Léger, le visiteur peut, au fil de sept espaces d’exposition, admirer dessins de jeunesse, lithograph­ies, livres illustrés, objets d’art décoratif et des oeuvres picturales parfois inédites.

Haras du Pin

Louis XIV fonde son haras personnel à Saint-Léger- en-Yvelines, à proximité de Saint- Germain- en- Laye. Mais, rapidement, les terres cultivées se révèlent peu fertiles, les parcs trop espacés et les chevaux faibles. En 1714, le roi confie donc à son grand Écuyer le soin de trouver un endroit plus favorable. Son choix se fixe sur le Buisson d’Exmes, près d’Argentan, et sa voisine, la seigneurie du Pin, pour y faire édifier « le Versailles du cheval ». L’activité principale du haras consiste à sélectionn­er les races et à produire des chevaux. En 1790, le haras du roi regroupe 196 étalons et 40 poulains et pouliches dont une majorité de poulains de lait. Après une liquidatio­n par la Révolution, le désormais nommé Haras du Pin, rétabli par le décret impérial du 4 juillet 1806, est ouvert au public.

Église Saint-Germain

L’église tient son nom de Saint- Germain, évêque d’Auxerre, qui serait passé à Argentan vers 435. Sa constructi­on a débuté au XVe siècle pour s’achever au XVIIIe, d’où un mélange de styles architectu­raux. Elle présente ainsi au nord un majestueux porche qui date du XVe siècle, une nef et un transept gothiques et un chevet Renaissanc­e. La tour-lanterne, intégrée au bâtiment principal, s’élève au- dessus de la croisée du transept. Elle est caractéris­tique des grandes églises « à la normande ». Saint- Germain abrite les restes de Marguerite de Lorraine, descendant­e de Saint-Louis, petite- fille du bon roi René d’Anjou et arrière- grand-mère d’Henri IV, qui épousa, en 1488, René, duc d’Alençon et comte du Perche, marquant l’arrivée dans l’Orne de la famille de Lorraine.

La tour Marguerite

La tour Marguerite est le dernier vestige des remparts de la ville fortifiée sous l’impulsion d’Henri Ier Beauclerc, cadet des fils de Guillaume le Conquérant. Entre le XIVe et le XVe siècle, les défenses furent renforcées par 16 tours, dont la « Marguerite » que l’on peut encore admirer aujourd’hui. Haute de 17 mètres, elle offre, depuis son sommet, une vue imprenable sur la ville. Elle devrait son nom, soit à une jeune fille qui y aurait été emprisonné­e, soit à Marguerite de Lorraine, qui fut duchesse d’Alençon et donc Dame d’Argentan, femme remarquabl­e qui a laissé une empreinte profonde à la tête de ce pays. La tour Marguerite est aujourd’hui visitable et sert de lieu d’exposition. Elle est classée au titre des monuments historique­s depuis 1965.

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| PHOTO : STÉPHANE GEUFROI / ARCHIVES OUEST-FRANCE
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| PHOTO : IKMO- NED CC.ASA 4.0
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| PHOTO : OUEST-FRANCE
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| PHOTO : OUEST-FRANCE

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