Francisco Gorrissen : « On est prêt pour jouer à l’extérieur »

Entretien

Francisco Gorrissen, capitaine et 3e ligne du RC Vannes.

Comment analysez-vous la défaite du RCV à Grenoble ?

Je pense que le match est facile à décomposer : il y a eu une mi-temps pour chaque équipe. La première, Grenoble a mieux joué. Notre défense n’a pas été dans nos standards, les premiers plaquages n’ont pas été bons. À chaque fois qu’ils ont passé le milieu de terrain, les Grenoblois ont marqué. En deuxième période, on a changé notre attitude. On a marqué trois fois dans les dernières minutes.

Un regret, ce réveil trop tardif ?

Le score est serré à la fin, c’est vrai. Mais ce qui m’énerve un peu, c’est notre qualité de jeu. La première mi-temps ne nous ressemble pas. Le jeu de Vannes, c’est la fin de match. Cette défaite est bonne pour réfléchir pour la semaine prochaine. C’est facile de changer ça, il faut faire ce qu’on a fait lors des derniers deux mois.

Vannes n’avez plus perdu depuis fin février. Est-ce dur de regoûter à la défaite ?

Oui un peu, mais ce qui est plus dur ce soir (vendredi), c’est vraiment notre jeu en première période. C’est dur de jouer ici. Une défaite, ça arrive. Mais je pense que la qualité de notre jeu en première période, ça ne doit pas arriver. C’est pour ça que je suis un peu en colère. En revanche, finir le match comme on l’a fait, c’est une bonne chose pour la semaine qui arrive.

Vous vous rendrez à Nevers dès jeudi prochain. La préparation sera courte…

C’est sûr. Mais je pense que ça peut passer. On est prêt pour jouer à l’extérieur. Je n’ai pas peur.

Vous avez joué à l’extérieur dans un stade plein vendredi, ce qui vous attend sûrement pendant les phases finales. Comment voyez-vous ça ?

Ça ne modifie pas notre jeu. L’ambiance de ce soir (vendredi) a été incroyable. J’aime jouer de tels matches. Ça me donne confiance et envie de jouer des rencontres de ce niveau. Je pense que ce match contre Grenoble est bon pour préparer celui à Nevers. La semaine prochaine, l’ambiance sera sans doute similaire.

| PHOTO : THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE Francisco Gorrissen.