Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
France – Norvège, une finale devenue un classique
Avant le choc de dimanche à Herning contre la Norvège, les Françaises ont déjà disputé six finales mondiales, dont quatre contre la Norvège, pour deux titres.
Norvège 1999 : l’éclosion
Olivier Krumbholz a pris les rênes l’année précédente d’une sélection qui n’existait pas sur la scène mondiale. Portées par Nodjialem Myaro, les Françaises réussissent un exploit fondateur en éliminant en quarts de finale les Danoises, championnes olympiques et du monde en titre. En finale, elles défient devant leur public les Norvégiennes, elles aussi à la recherche d’un premier titre mondial. Les Bleues poussent celles qui vont devenir leurs rivales historiques en prolongation grâce à 23 arrêts de Valérie
Nicolas mais s’inclinent d’un but (25-24). C’est la première des 14 médailles internationales du hand féminin français.
Brésil 2011 : une claque
Emmenée par la jeune Allison Pineau, les Françaises passent à côté de la finale face aux Norvégiennes (32-24). On trouve déjà dans l’équipe scandinave la gardienne Katrin Lunde et la demi- centre Stine Oftedal, toujours là douze ans plus tard. Après cette défaite, l’équipe de France va entrer dans une période de turbulences.
Allemagne 2017 : la Norvège enfin domptée
À Rio l’année précédente, la génération de la gardienne Amandine Leynaud a donné au hand français sa première médaille olympique chez les femmes (en argent). Au Mondial l’année suivante, les Bleues démarrent péniblement (une défaite, un nul) puis montent en puissance et concluent en apothéose. La Norvège est enfin battue (23-21) en finale. Sur leurs quatre médailles d’or internationales, c’est la seule fois que les Françaises battent les Norvégiennes en chemin. Il ne leur reste plus alors qu’à décrocher la consécration olympique.
Espagne 2021 : le doublé manqué C’est fait à Tokyo pendant l’été 2021 et, dans la foulée, les Françaises tentent un fabuleux doublé au Mondial, organisé seulement trois mois plus tard. En finale face à la Norvège pour la quatrième fois, Estelle Nze Minko et Grâce Zaadi prennent un départ canon et comptent jusqu’à six buts d’avance en première période, puis s’effondrent (29-22).