Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
« On a tous bien rigolé » : vos anecdotes de Noël
Les fêtes de fin d’année réservent parfois leur lot de surprises. Qu’elles soient drôles, incongrues ou non résolues, les lecteurs de Ouest- France livrent leurs meilleures histoires.
Réveillon à la cave
Gérard Le Breton, 70 ans, Missiriac (Morbihan).
«Cette année-là, avec ma femme, nous nous rendons chez des amis pour réveillonner. Comme je suis un amateur de vin, la maîtresse de maison me propose d’aller choisir une bouteille à la cave. Je la suis et ferme machinalement la porte derrière moi sans me rendre compte qu’elle… n’a pas de poignée (rires). La maison était en travaux. Nous voilà enfermés tous les deux et… sans tirebouchon ! Au bout d’un moment, les autres convives remarquent notre absence et se demandent : où sont-ils passés, ces deux-là ? Il a fallu attendre que ma femme passe dans le couloir,
» entende ma voix et nous libère enfin ! Tout le monde a bien rigolé.
Le mystère de la bûche
Valérie Nativelle, 55 ans, Blainvillesur- Orne (Calvados).
«Un soir de Noël, ma fille de 14 ans prépare huit petites bûches individuelles au chocolat. Le réfrigérateur étant déjà plein de victuailles, je lui propose de les mettre dans le garage au fond du jardin, sur un ancien bahut. À la fin du repas, tout le monde attend avec impatience les desserts, mon neveu va donc les chercher mais lorsqu’il revient… c’est le drame. Il manque une bûche ! Comment estce possible ? L’une d’elles serait- elle tombée ? C’est vrai qu’il fait noir et que le jardin est en pente… Mais mon neveu jure que non. On accuse le labrador, certes goulu, mais le bahut est en hauteur. Ça ne tient pas la route. À ce jour, le mystère reste entier et l’enquête reprend à chaque réveillon en famille : un chat errant, un rat, une bûche tombée, un invité qui n’a pas résisté… Si vous avez une idée, je suis preneuse. Morale de l’histoire :
» toujours en faire une de plus au cas où… (rires).
L’accident du Père Noël Liliane, 78 ans, Brest (Finistère).
«Je m’en souviens encore, c’était dans les années 1994-1995. Mon mari, mes enfants et moi avions passé le réveillon chez mes parents. Une fois rentrés à la maison vers 1 h du matin, nous déballons les cadeaux et partons nous coucher. Le quartier est tranquille, tout est calme. Le lendemain matin, mon mari ouvre la porte pour aller chercher du pain et là… horreur ! Sur le pas de la porte, au bas des trois petites marches qui mènent à l’entrée, une mare de sang et des dents au sol. Que s’est-il passé cette nuit ? Accident, bagarre ? Après discussion avec les voisins, nous appelons la police pour en savoir plus. Mais on nous indique que rien de particulier ne s’est produit dans le quartier. Le flic, goguenard, ajoute : Ma p’tite dame, vous n’auriez pas un peu forcé sur le champagne cette nuit ? (rires). En y regardant de plus près, nous réalisons qu’il ne s’agit pas de dents mais de morceaux
» de dentier. Et si c’était le Père Noël qui s’était cassé la figure… ?
Le coq qui tourne au vinaigre Claire, 52 ans, Rennes ( Ille- etVilaine).
« On fête toujours Noël en famille, à vingt- cinq, dans notre maison près d’Orléans (Loiret). Cette année-là, le repas est un coq au vin que ma mère a fait mariner depuis la veille. Tout le monde s’active pour préparer la maison lorsqu’on entend un énorme fracas et un cri ! En sortant la cocotte, ma mère l’a posé sur la porte du four qui a cédé. Le plat en fonte s’est éclaté par terre, éclaboussant de sauce la totalité de la cuisine, sans heureusement blesser personne. Après un moment de sidération, énorme fou rire et l’un d’entre nous entonne la chanson : « Le coq est mort, le coq est mort, il ne dira plus co- co- di, co- co- da. » Tout le monde s’est mis à chanter ensemble, on a finalement mangé des pâtes et ça reste un très bon souvenir dans la famille. »
Une Mère Noël gaffeuse L’anecdote bonus de Claire.
«Faute de place dans notre voiture, avec quatre enfants et autant de bagages, on a pris l’habitude de mettre les cadeaux dans notre coffre de toit. Ce jour de Noël, tout est prêt. Mais juste avant le départ, je me rends compte qu’il manque un cadeau pour un ami très cher ! Dans la précipitation, je saute dans la voiture, fonce au centre commercial, entre dans le parking lorsque… j’entends un gros bruit et me retrouve bloquée. Je viens d’écrabouiller le coffre de toit contre le plafond du parking et une file de voitures commence à s’agglutiner derrière moi. La panique. Heureusement, j’ai reçu de l’aide pour me dégager et les cadeaux étaient – comme par magie – sains et saufs ! Mais depuis, mes proches ne loupent
» pas une occasion pour me charrier là- dessus.