Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
FLa déception Aquaman et le royaume perdu
Pour l’univers mythologique. L’acteur américain Jason Momoa revient dans la peau du roi d’Atlantide avec une suite qui part dans tous les sens et peine malheureusement à convaincre.
Le générique. Cinq ans après la sortie du premier Aquaman et ses 1,1 milliard de dollars au box- office mondial, le super-héros incarné par Jason Momoa revient dans une suite qui signe la fin de l’actuel univers cinématographique DC Comics. Au casting de ce film toujours réalisé par James Wan (Saw, Fast and Furious 7), on retrouve également Patrick Wilson (Conjuring, Insidious), Yahya Abdul- Mateen II (Matrix Résurrections, Candyman), Amber Heard et Nicole Kidman.
La durée. 2 h 04. Le genre. Action, fantastique.
L’histoire. Bien décidé à venger la mort de son père, tué par Aquaman dans le premier volet, le terrible Black Manta est désormais en possession du mythique Trident Noir, une relique qui lui donne des pouvoirs hors du commun. Et tant pis si, pour accomplir sa vendetta, il doit détruire le monde… Pour le contrer, Aquaman n’a pas d’autre choix que de s’associer à son frère Orm, roi déchu d’Atlantide, et l’aider à s’échapper de la prison où il croupit.
On aime…
Les trop rares passages où James
Wan plante les graines d’un grand film d’aventures, à la frontière entre les univers de Jules Verne et de H. P. Lovecraft. Dans ces momentslà, Aquaman et le royaume perdu a fière allure. Il en va de même pour toutes les scènes où apparaît Patrick Wilson, acteur brillant qui rehausse sensiblement le niveau de jeu.
On aime moins…
Le scénario bancal et linéaire, bourré d’aberrations. Le film ne choisit jamais ce qu’il veut être (un Star Wars sous l’eau ? Un buddy movie façon L’Arme fatale ?) et est noyé sous des torrents d’effets spéciaux numériques hideux. Par ailleurs, Jason Momoa a beau avoir le physique massif requis pour le rôle, son incarnation d’Aquaman reste extrêmement sommaire.