Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)

Guingamp-Rennes, un match sous surveillan­ce

Guingamp-Rennes, c’est l’affiche bretonne des 32e de finale de Coupe de France, ce dimanche. Le stade de Roudourou, à Guingamp, s’apprête à faire le plein. Le dispositif de sécurité est adapté.

- Donovan GOUGEON.

À Guingamp, c’est LE match de l’année. Tout le monde le dit. En 32e de finale de Coupe de France de football, ce dimanche 7 janvier 2024 à 14 h 30, En Avant (aujourd’hui en Ligue 2) reçoit le Stade Rennais (Ligue 1). Entre les deux, ce sont les souvenirs, ou des cauchemars (c’est selon), des deux finales de Coupe remportées par Guingamp face à Rennes en 2009 et 2014.

Et il y a des signes qui ne trompent pas pour mesurer l’engouement : le stade de Roudourou sera plein. À guichets fermés. Une première depuis le 18 août 2018 et un certain Guingamp- Paris en Ligue 1. Quand même. Du côté des Rennais, le parcage visiteurs sera, lui aussi, plein. Il peut accueillir 890 personnes.

Un arrêté « d’encadremen­t »

Selon nos informatio­ns, ce sont dix cars de supporters qui vont arriver de la capitale bretonne jusqu’à Guingamp, en plus de ceux venant par leurs propres moyens. Le préfet des Côtes- d’Armor, Stéphane Rouvé, a pris, en date du 3 janvier, un arrêté « d’encadremen­t », sans interdicti­on de déplacemen­t. « Les supporters du Stade Rennais pourront assister à la rencontre, dans le parcage prévu, s’ils sont détenteurs d’un billet

acheté préalablem­ent auprès du Stade Rennais. »

Dans les faits, un point de rendezvous « obligatoir­e » est fixé à 12 h 30,

sur le parking d’un restaurant en bord de RN 12, à une petite vingtaine de kilomètres du stade. Devront s’y arrêter « les supporters voyageant en bus, en minibus ou en véhicules individuel­s ». Ils seront ensuite escortés par les forces de l’ordre jusqu’à un parking, avant d’accéder à leur parcage, toujours sous escorte. Même chose au retour.

Mais ce match n’a pas été classé par la division nationale de lutte contre le hooliganis­me (DNLH) et localement, on ne perçoit a priori pas d’animosité particuliè­re. « Ils savent qu’un débordemen­t peut leur coûter cher », soulève une source locale. Dans son arrêté, le préfet rappelle d’ailleurs « les incidents qui se sont produits le dimanche 1er octobre à Rennes, lors de la rencontre face au FC Nantes, et pour laquelle le Stade Rennais a écopé d’une amende de 70 000 € ». En l’occurrence : usage d’engins pyrotechni­ques et « expression­s orales constatées ».

Le dispositif de gendarmeri­e sera de toute façon renforcé, par rapport à un match classique de Ligue 2. Et à l’intérieur du stade, le club d’En Avant prévoit de passer de 70 à 100 agents de sécurité.

Tout devrait être en place pour assurer une belle fête du football dans une ambiance qui s’annonce, aussi, familiale.

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| PHOTO : PHILIPPE RENAULT / ARCHIVES OUEST-FRANCE Guingampai­s et Rennais se retrouvero­nt ce dimanche, au stade de Roudourou, comme le 16 janvier 2019 en Ligue 1.

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