Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Je veux des plantes faciles à vivre !
Vous rêvez d’un jardin intérieur mais vous n’avez pas nécessairement beaucoup de temps à lui consacrer ? Ces plantes sont peut- être faites pour vous.
Si vous voulez une plante « increvable », mieux vaut d’emblée investir dans une plante… en plastique. Séquestré dans une chambre noire et privé d’arrosage (ou inondé) pendant des semaines, même le plus coriace des yuccas jettera l’éponge. Cela dit, certains végétaux sont plus accommodants que d’autres. En termes d’exposition, d’apports en eau ou encore de soins courants (fertilisants, rempotage…), les plantes qui suivent se distinguent par leur capacité à pardonner ses erreurs au jardinier débutant. Comme les oublis du jardinier distrait.
Le caoutchouc
Au palmarès des végétaux les plus pugnaces, Ficus elastica présente l’avantage d’être de croissance rapide. Avec un minimum d’entretien, il pourra ainsi dépasser les 2 m de hauteur, ce qui en fait un sujet de choix au salon. S’il est flexible s’agissant de luminosité (il tolère les faibles expositions), gardez toutefois à l’esprit que, comme de nombreuses plantes d’intérieur, il supportera mieux un défaut d’arrosage que des « noyades » à répétition.
La sansevière
Même recommandation s’agissant de la langue de belle-mère, qui déteste avoir les pieds dans l’eau. Mais elle
pourra facilement se passer d’arrosage pendant toutes vos vacances. Plante frugale par excellence, Sansevieria trifasciata ne nécessite d’ailleurs pas plus d’un arrosage par mois en hiver (une fois tous les quinze jours en été). Sans compter qu’elle saura s’adapter à d’éventuels manques de lumière.
Le kentia
Parmi les palmiers les plus faciles à vivre en appartement, Howea forsteriana apportera une touche d’exotisme à moindre effort : il n’a pas besoin de
beaucoup d’eau, tolère un certain manque de luminosité et ne requiert pas nécessairement d’apports en engrais. Ici encore, on évitera toute eau stagnante dans le pot ou la coupelle.
Vous l’aurez compris : figuier lyre ou dragonnier, cordyline ou philodendron voire succulentes – que l’on conseille souvent « d’oublier » –, même les plantes les plus résilientes ont besoin pour survivre d’un peu d’attention. N’est- ce pas toute l’histoire du vivant… ?