Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Le Racing giflé, Paris et Toulouse en profitent
Leader du Top 14 depuis la mi-novembre, le Racing 92 est tombé de haut hier à Perpignan (26-5). La journée d’hier a souri au Stade Français et au Stade Toulousain.
Au lendemain de la balade irlandaise à Marseille dans le Tournoi des 6 Nations, on ne promettait pas une promenade aux joueurs du Racing 92 sur les bords de la grande bleue, mais sûrement pas non plus cette fade copie livrée.
Face à Perpignan, un adversaire qu’ils avaient laminé (59-10) début septembre à l’Arena de Nanterre, les coéquipiers de Henry Chavancy, certes remaniés, se sont heurtés quasiment tout du long à un mur, en faisant preuve d’une grosse maladresse.
Tout le contraire des hommes de Franck Azéma. Bien que déficients en touche, ils se sont montrés cliniques dans le sillage de Louis Dupichot, décisif face à son club formateur, puis résistants après la pause avant de bonifier leur succès à l’ultime minute. Une très bonne idée dans la course au maintien.
Des Soldats Roses solidaires
Dauphin des Franciliens, le Stade Français en a pleinement profité pour s’emparer de la tête du Top 14. Comment ? En enchaînant un second déplacement victorieux après celui au stade Chaban- Delmas. Si une
interception avait fait son bonheur en Gironde, c’est cette fois la solidarité des Soldats Roses qui a payé à Oyonnax (23-19) où les locaux ont eu plu
sieurs balles de match dans le money- time. La crise interne qui a secoué le vestiaire parisien il y a deux semaines a semble-t-il eu du bon.
En soirée, Toulouse, porté par un Antoine Dupont peu habitué à rester en club lors des doublons, a rejoint les joueurs de la capitale en tête du Top 14 avec sa victoire bonifiée arrachée contre Bayonne (46-26).
Positionnée à l’ouverture, la star du rugby français aux rêves olympiques, dont l’absence s’est fait cruellement sentir au Vélodrome en ouverture du Tournoi, y est allée d’un essai comme la semaine dernière au Racing, suivi d’une offrande géniale en chistera sur celui de Pita Ahki.