Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Les regrets, ce ne devra plus être Le Havre
« Les regrets, c’est Le Havre » fut une formule jadis prononcée par Bruno Genesio, qui avait collé aux shorts des Rennais durant la phase aller.
C’était un raccourci pratique pour décrire les manquements du SRFC. Une manière de rappeler un point de bascule aussi : à partir du 2-2 offert sur un plateau aux Havrais le 27 août dernier au Roazhon Park, alors que Rennes menait 2- 0 et avait fini le match en supériorité numérique, tout s’était gâté.
Six mois plus tard, le décor a changé, mais le danger n’en sera pas moins grand dans ce stade Océane que les Bretons vont découvrir. Depuis l’été, le promu normand a rangé pas mal de ses complexes au vestiaire, surtout chez lui.
« Une équipe sous- cotée »
Lens et Monaco y ont été tenus en échec. Nice et Lyon y ont succombé dernièrement, piégés par l’engagement d’une équipe que le coach Luka Elsner passe son temps à haranguer, debout devant son banc de touche. « On a un bon degré de confiance à domicile, où on a la sensation de pouvoir trouver des solutions », dit Elsner. « Le Havre est une équipe sous- cotée dont on ne parle pas beaucoup, agressive et très dynamique, notamment sur les transitions », décrit Julien Stéphan.
Globalement, le HAC perd peu, et personne ne fait plus de matches nuls (neuf) que lui en Ligue 1. Il va compter sur les retours en défense de ses cadres Opéri, Sangante et Lloris (tous absents mercredi lors de l’élimination en Coupe de France à Strasbourg) pour retrouver une assise parfois mise à mal, que les attaquants rouge et noir devraient quand même être en mesure de tourmenter.