Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
EMaison de retraite 2, cabotinage poivre et sel
Le premier épisode de Maison de retraite avait connu un vrai succès public (2 millions d’entrées). Voici la suite, sans Gérard Depardieu, mais avec de vieilles gloires de la comédie française.
Le générique. Kev Adams reprend du service dans cette suite de la première Maison de retraite. Le casting a perdu Gérard Depardieu (son personnage meurt à la fin du premier) et la regrettée Mylène Demongeot, décédée en décembre 2022 d’un cancer. C’était son dernier film et un petit hommage lui est rendu. On retrouve Firmine Richard et Daniel Prévost accompagnés de Jean Reno, Amanda Lear, Chantal Ladesou, Enrico Macias, Michel Jonasz, Liliane Rovère et l’inusable Marthe Villalonga.
La durée. 1 h 42.
Le genre. Comédie.
L’histoire. Le foyer Lino Vartan qui accueille des jeunes orphelins et des seniors doit fermer pour raisons sanitaires. Ne sachant que faire de ses pensionnaires, Milann accepte l’invitation d’une maison de retraite dans le Sud qui les accueille pour l’été. Tous embarquent dans le bus d’Alban et découvrent alors le Bel Azur Club, une villa idyllique au bord de la mer. Une chance pour ces gamins orphelins qui n’ont jamais eu de vacances… Mais le séjour de rêve est vite gâché par la guerre que se livrent anciens et nouveaux pensionnaires, et les manigances financières du directeur.
On aime...
Le casting poivre et sel est plutôt réjouissant. Chacun livre une partition assez attendue, mais quelques répliques font mouche. La relation entre les anciens et les enfants est assez touchante.
On aime moins...
Le scénario surfe un peu facilement sur les scandales qui ont touché le monde des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). La mise en scène de Claude Zidi Junior ne casse
pas trois pieds à un déambulateur dans cette suite qui se déroule de façon un peu convenue. Mais ceux qui ont aimé le premier film riront sans doute encore des mésaventures de la troupe vintage.