Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Dominateur mais battu, un scénario déjà vu
Provence Rugby – RC Vannes : 16-13. Les Vannetais n’ont pas réussi à concrétiser leur domination, vendredi soir. Ce n’est pas la première fois cette saison.
Manque de réalisme
Une impression de déjà-vu cette saison. Comme à Grenoble et Brive en décembre, le RC Vannes a dominé la partie, semblé supérieur à son adversaire mais à la fin, il y a défaite et un petit point de bonus dans la soute de l’avion qui a ramené les Vannetais dès vendredi soir en Bretagne. Certes c’est mieux que les deux derniers déplacements à Valence et Nevers où les Vannetais étaient passés à côté mais il y avait mieux à faire.
La faute à une incapacité encore à concrétiser les nombreux temps forts que les hommes de Jean-Noël Spitzer ont eus dans cette rencontre. « Il y a de la déception, oui. Défensivement, ne prendre que 16 points sur un terrain synthétique, le travail a été fait, même si on a donné les occasions de marquer trop facilement à Provence. Mais en attaque, on a eu les occasions proches des lignes et c’est ce manque d’efficacité, notamment en première mi-temps, qui nous coûte cher. »
Inquiétant ou pas ?
Jo Edwards et Maxime Lafage ont, chacun à leur manière, analysé ce qu’on pouvait retenir de ce choc à
Provence, vendredi soir, qui s’est soldé par la victoire des locaux (16-13). L’ancien Aixois a vu le verre à moitié plein. « On est déçu d’avoir perdu, mais on a retrouvé notre vrai visage à l’extérieur. On n’a pas concrétisé, mais on construit un bon jeu qui nous servira pour la fin de la saison. » L’ouvreur, lui, voyait plutôt le verre à moitié vide, ne cachant pas un
certain agacement au micro du diffuseur. « Il faut qu’on soit plus tueur quand on a les occasions. Il faut apprendre plus vite car il ne reste que dix matches. »
Bras de fer perdu
Le bras de fer entre les deux meilleures équipes depuis le début du championnat a été digne d’un match de phase finale au niveau de l’intensité (moins au niveau du jeu avec pas moins de 18 en-avants).
« Ça a cogné fort, vraiment fort, toute la rencontre, sur chaque action, a insisté à plusieurs reprises Mauricio Reggiardo, l’entraîneur argentin de Provence. Mais on s’était préparé à ça. On s’est accroché, on a défendu. On voulait absolument gagner ce match, c’était très important pour nous. » Voilà les Provençaux avec un avantage de deux victoires contre Béziers et Vannes.
Sous pression contre Béziers
Les Vannetais eux sont désormais 3es et se retrouvent sous pression avant d’accueillir jeudi prochain (21 h) le nouveau leader de ce championnat : Béziers. Ce sera sans Léon Boulier, resté quelques minutes seulement sur le terrain avant de sortir avec une nouvelle blessure à l’épaule, ni Martín Alonso Muñoz, sorti sous protocole. Béziers a perdu son capitaine vendredi soir, Clément Ancely et son entraîneur, Pierre Caillet a annoncé vouloir faire tourner en Bretagne… À confirmer dans la semaine.