Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)

Le gallo come on l’caoze

Pour jouer le rôle d’arbitre, il faut avoir bon pied bon oeil. Même si aujourd’hui la VAR permet d’y voir plus clair...

- Daniel GIRAUDON.

Dans l’chalonge des six nâsions, l’éqhipe de France de rujebi a print un maonvais départ ô eune sapré déqhulotéy­e conte l’Irlande.

Nos gâs ont biao éte qheurus come des chénes, lla n’voulait pas l’jou-là. La s’méne pâssée, conte les Ecossais fallait r’mette les chaozes à l’endret, dame. Mais l’monde-là ont des cherdrons pien les qhésses et nos gâs futent qheuillis à fret. Fallit espérer dica bentôt le bout d’la jourie pour vére les Blleus passer dedvant !

Le juge cez l’zieutiste

I n’restait pu qe qhéqes minutes et v’la q’les jouous d’Edinbourg créyint avére épllati la balotte dans note camp.

Est ao moment-là q’la VAR-video s’entercaîll­it mais i l’ont eu biao tournevire­r les caméras dans un enchouchâ d’quéttes, pâs moyen d’baîller l’essai.

D’aotefé n’était point d’méme et l’home ao subié était tout sou à prende choué.

Un jou come éla, un juge de foteballe ertournant de sô matche à l’hôté dit à sa couéfe. « T’as-ti ergardé la jourie à la télé ? »

« Vére », q’a lu dit.

« Et alôre ? »

« Alôre, je t’ai prinye eune ertérouére cez l’zieutiste ! »

Dans le tournoi des Six Nations, l’équipe de France a pris un mauvais départ avec une sévère correction contre l’Irlande.

Nos joueurs ont beau être taillés comme des armoires à glace, ce n’était pas leur jour. La semaine dernière, contre les Ecossais, il fallait redresser la barre. Mais ces gens-là ont des chardons plein les cuisses et nos gars furent cueillis à froid. Il fallut attendre presque la fin de la partie pour voir les Bleus passer devant !

L’arbitre chez l’oculiste

Encore quelques minutes à jouer et voilà que les joueurs d’Edimbourg croyaient avoir aplati le ballon dans notre en-but. Après interventi­on de la VAR, la vidéo ne put repérer le ballon noyé dans un enchevêtre­ment de jambes. Pas moyen donc d’accorder l’essai. Et la France gagna. Autrefois, ce n’était pas pareil et l’homme au sifflet était seul à prendre la décision.

Un jour, un arbitre revenant de son match chez lui dit à sa femme : « As-tu regardé la partie à la télé ? » « Oui » dit- elle.

« Et alors ? »

« Alors, j’ai pris un rendez-vous pour toi chez l’oculiste ! »

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