Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Le gallo come on l’caoze
Pour jouer le rôle d’arbitre, il faut avoir bon pied bon oeil. Même si aujourd’hui la VAR permet d’y voir plus clair...
Dans l’chalonge des six nâsions, l’éqhipe de France de rujebi a print un maonvais départ ô eune sapré déqhulotéye conte l’Irlande.
Nos gâs ont biao éte qheurus come des chénes, lla n’voulait pas l’jou-là. La s’méne pâssée, conte les Ecossais fallait r’mette les chaozes à l’endret, dame. Mais l’monde-là ont des cherdrons pien les qhésses et nos gâs futent qheuillis à fret. Fallit espérer dica bentôt le bout d’la jourie pour vére les Blleus passer dedvant !
Le juge cez l’zieutiste
I n’restait pu qe qhéqes minutes et v’la q’les jouous d’Edinbourg créyint avére épllati la balotte dans note camp.
Est ao moment-là q’la VAR-video s’entercaîllit mais i l’ont eu biao tournevirer les caméras dans un enchouchâ d’quéttes, pâs moyen d’baîller l’essai.
D’aotefé n’était point d’méme et l’home ao subié était tout sou à prende choué.
Un jou come éla, un juge de foteballe ertournant de sô matche à l’hôté dit à sa couéfe. « T’as-ti ergardé la jourie à la télé ? »
« Vére », q’a lu dit.
« Et alôre ? »
« Alôre, je t’ai prinye eune ertérouére cez l’zieutiste ! »
Dans le tournoi des Six Nations, l’équipe de France a pris un mauvais départ avec une sévère correction contre l’Irlande.
Nos joueurs ont beau être taillés comme des armoires à glace, ce n’était pas leur jour. La semaine dernière, contre les Ecossais, il fallait redresser la barre. Mais ces gens-là ont des chardons plein les cuisses et nos gars furent cueillis à froid. Il fallut attendre presque la fin de la partie pour voir les Bleus passer devant !
L’arbitre chez l’oculiste
Encore quelques minutes à jouer et voilà que les joueurs d’Edimbourg croyaient avoir aplati le ballon dans notre en-but. Après intervention de la VAR, la vidéo ne put repérer le ballon noyé dans un enchevêtrement de jambes. Pas moyen donc d’accorder l’essai. Et la France gagna. Autrefois, ce n’était pas pareil et l’homme au sifflet était seul à prendre la décision.
Un jour, un arbitre revenant de son match chez lui dit à sa femme : « As-tu regardé la partie à la télé ? » « Oui » dit- elle.
« Et alors ? »
« Alors, j’ai pris un rendez-vous pour toi chez l’oculiste ! »