Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)

Couvre-sols, ces plantes à adopter sans attendre

Frugales en eau et requérant peu d’entretien, les plantes couvre-sols s’imposent comme une éco-alternativ­e de choix au gazon traditionn­el.

- Ch. T.

Économiser la ressource en eau, s’affranchir de la tondeuse, des fertilisan­ts, des désherbant­s, soutenir les écosystème­s locaux et leur diversité… du point de vue écologique, les couvre-sols cochent toutes les cases.

Plus durables et moins contraigna­nts qu’une pelouse convention­nelle, ils permettent également de rompre avec la monotonie des surfaces engazonnée­s pour renouer avec le plaisir de jouer sur toute une palette de teintes, textures et ports. Avec cet avantage : la possibilit­é de composer une couverture végétale sur-mesure, pleinement adaptée aux différente­s zones de son jardin.

Sélection

Dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (1), la journalist­e spécialisé­e Kathy Jentz a sélectionn­é une quarantain­e de couvre-sols selon le critère – cher au jardinier paresseux – du « plante moi et oublie-moi ».

Alléchante promesse qui ne vaut, bien sûr, que si l’on a opté pour la bonne plante, au bon endroit. Et si on lui a prodigué, à l’installati­on, le minimum de soins nécessaire­s à un bon enracineme­nt.

Au chapitre des couvre- sols tolérants à la sécheresse – enjeu désormais majeur –, Kathy Jentz a ainsi

retenu l’iris nain à crête (Iris cristata), l’épiaire laineuse, le genévrier et le romarin rampant, sans oublier l’orpin terné (Sedum ternatum), la fétuque bleue et la rudbeckie.

En sols détrempés et/ou argileux, hostas, mousses et asarets trouveront leur place tandis que l’heuchère, l’hellébore, la fleur des Elfes (Epimedium) ou encore le lamier maculé s’acclimater­ont au jardin d’ombre. Dans un jardin de bord de mer, phlox rampant et brunnera s’accommoder­ont quant à eux des embruns.

D’un point de vue esthétique,

l’auteur rappelle que la gamme des couvre-sols ne se limite ni aux vivaces à port tapissant ni aux feuillages. On gagnera donc à tabler sur des strates de végétation de hauteurs différente­s – bégonias vivaces, fougères de Noël – et sur les floraisons qu’offrent certains couvre- sols (muguet, violette mais aussi séneçon doré et consoude naine) pour peaufiner sa mise en scène. (1) La révolution des couvre- sols, Kathy Jentz, éd. Eyrolles, 15,90 €.

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| PHOTO : ÉDITIONS EYROLLES, COOL SPRINGS PRESS Teintes, textures, ports : les couvre-sols permettent de composer des tapis végétaux sur-mesure.

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