Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Dix-sept carrelets sont en passe d’être sauvés
Plantées à La Vicomté-sur-Rance et à Saint- Samson-sur-Rance, ces petites cabanes sur pilotis doivent être rénovées. L’association aux manettes de ce chantier attend son permis d’aménager.
Les carrelets des bords de Rance ont bien triste mine. Dix- sept petites cabanes construites sur pilotis dans les années 1960 sont plantées à la Vicomté-sur- Rance et à Saint- Samson-sur- Rance. Mais certaines sont très abîmées… Pour les sauver, l’association Les copines et les copains des carrelets de la Rance a vu le jour en 2022.
Hier, le coup d’envoi d’une longue série de rendez-vous mensuels a été donné pour commencer le travail de réhabilitation. Après avoir réparti les bénéficiaires des carrelets, l’association a détaillé la situation. « Le permis d’aménager n’a pas encore été accepté, car notre dossier n’était pas assez précis sur les techniques utilisées », informe le président, Jean-François Rimasson. Pour obtenir cette autorisation primordiale, l’association devra notamment gérer en concession toutes les cabanes. « Ce sera plus simple, il n’y aura qu’un seul permis pour les dix-sept carrelets. »
Du nettoyage avant le vrai chantier
Si la structure espère obtenir ce précieux sésame avant l’été, elle est déjà à pied d’oeuvre pour débuter le chantier. Aidée par un charpentier, une étudiante en école d’architecture et un architecte, elle travaille sur les
plans des cabanes. « Elles seront toutes différentes, refaites grâce à des matériaux de réemploi », précise Jean-François Rimasson. Une cinquantaine de bénévoles sont partants pour donner un coup de main. « On fera cela en groupe, dans l’entraide. »
Quelques menus travaux vont démarrer bientôt. Tous les mois, les volontaires se retrouveront pour déblayer les lieux. Des tôles et planches envasées jonchent actuellement les alentours. « Dès qu’on aura le permis, on commencera vraiment le chantier », lance Jean- François
Rimasson, qui ne cache pas sa hâte : « Ça fait deux ans qu’on travaille sur le dossier. » « La belle saison arrive, ce serait bien qu’on ait ce permis », complète le charpentier, Rémy Desmonts.