Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Nos conseils pour un rempotage réussi
Vos plantes entreront bientôt en phase de croissance active. C’est le moment de rempoter celles qui en ont besoin. Ou de les « surfacer ».
En pot, les végétaux ne bénéficient pas des conditions optimales que peut leur offrir une pleine terre : les racines sont confinées dans un espace de croissance limité, les nutriments présents dans le substrat s’épuisent.
Pour leur permettre de se développer correctement, il est nécessaire de les rempoter régulièrement durant leurs premières années.
L’opération est assez simple mais il y a tout de même quelques règles à observer.
Le bon moment
En fin d’hiver/début de printemps, vos plantes sortent de leur repos végétatif et entament un nouveau cycle. C’est le meilleur moment pour intervenir. Quelques indices vous permettront d’apprécier si le rempotage est ou non nécessaire cette année. Une plante dont le feuillage semble disproportionné par rapport au pot par exemple, est une bonne candidate. Autre critère qui ne trompe pas : des racines qui commencent à se frayer une sortie par les trous de drai
nage. Si tel est le cas, il est temps d’agir.
Pour une croissance harmonieuse entre racines et parties aériennes, optez pour un pot d’un diamètre qui ne soit pas excessivement supérieur au pot d’origine.
Votre contenant devra être percé afin que les surplus d’eau puissent
s’écouler et si vous utilisez un pot qui a déjà servi, n’oubliez pas de le nettoyer.
Notez que les plantes sensibles aux excès d’humidité préfèrent les pots en terre cuite. Pot de terre ou bac en plastique, dans tous les cas, le fond du contenant doit être garni d’une couche drainante (graviers, tessons, billes de pierre ponce ou d’argile…).
Évitez d’arroser vos plantes les jours qui précèdent la transplantation, cela facilitera le dépotage. Avant de rempoter, faites brièvement tremper la motte dans une bassine d’eau et démêlez délicatement ses racines.
Vous placerez votre plante au centre du pot sur un lit de terreau frais – adapté aux besoins de la plante – avant de combler les vides autour de la motte. Celle- ci doit être complètement enterrée mais veillez à laisser 2 cm entre la surface du substrat et le bord du pot. Sinon, vous risquez l’inondation à chaque arrosage.
Contre la formation de poches d’air autour des racines, il est important de tasser le terreau au fur et à mesure que vous l’ajoutez et de terminer par un arrosage copieux.
Dans le cas de plantes trop imposantes pour être rempotées, pensez au surfaçage qui consiste à ôter la terre de surface sur 4 à 5 cm pour la remplacer par un terreau neuf, enrichi en compost bien mûr.