Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Pour le CROS, « c’est une année particulière »
Paris 2024 oblige, le comité olympique et sportif de Bretagne vit une année forte. En fil rouge et au- delà des Jeux olympiques et paralympiques, le sport santé en lien avec les acteurs locaux.
Difficile de faire année plus symbolique pour le comité régional olympique et sportif. Pour ses 51 ans d’existence, le CROS a les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 comme horizon. « Bien sûr que c’est une année particulière, on est sollicités comme jamais. Mais on a plein de chantiers engagés et on travaille déjà sur l’après- Jeux. Le plus dur est même sans doute devant nous », pointait Yannick Morin, 68 ans, président du CROS de Bretagne. Un comité qui regroupe aujourd’hui 90 adhérents (Ligues et comités), 8 500 clubs pour près de 900 000 licenciés.
« Que l’on arrive à se réinventer »
« Dans une société fragilisée, avec des tensions constantes et beaucoup d’interrogations, le mouvement olympique et sportif que nous représentons a toujours la foi », a introduit le président lors de l’assemblée générale du CROS, samedi après- midi à Guerlédan (Côtes
d’Armor).
Celui qui est notamment chef d’entreprise a redétaillé les missions du CROS breton : « On doit mettre en
oeuvre la politique du CNOSF sur nos territoires, comme la caravane des Jeux qui passera dans deux villes de chaque département d’ici aux
Jeux. »
Face aux ligues et comités bretons, Yannick Morin a évoqué « la grande cause nationale » du gouvernement, à savoir la promotion de l’activité physique. « On a mené plusieurs actions auprès des licenciés, des non-licenciés et des entreprises. On encourage les comités et les Ligues à se rapprocher de nous pour tout type d’événement afin d’apporter notre savoir-faire également. »
Outre une grande journée bretonne autour de l’activité physique le 17 avril à Rennes, en présence d’élus, de spécialistes et de chercheurs au couvent des Jacobins puis Place Hoche, le CROS a d’autres projets à court et moyen terme.
« Il y a la création d’un tiers-lieu itinérant qui viendra sur les territoires pour échanger autour de la pratique du sport. On voit aussi les difficultés à renouveler les équipes dirigeantes, à trouver des bénévoles. Il faut que l’on réfléchisse, que l’on arrête le copier- coller et que l’on arrive à se réinventer. »