Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)

Les questions du dimanche

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C’est quoi pour vous un bon dimanche ?

C’est un dimanche qui commence le matin sans que j’aie été trop embêté durant la nuit. Si le téléphone n’a pas sonné et que je n’ai pas trop de sujets qui arrivent, ça commence à sentir le bon dimanche. Si je peux faire du sport, ça commence à monter en gamme. Et si je peux ensuite passer du temps avec mon épouse, alors là, ça devient un super dimanche. J’en ai quand même assez régulièrem­ent.

Un souvenir d’enfance du dimanche matin ?

Quand j’étais jeune, je faisais de l’athlétisme et je partais tous les week-ends en compétitio­n. J’ai des souvenirs de ces dimanches matins, quand je prenais mon sac, les pointes et que je retrouvais mes potes du club. On partait en bus à travers la Bourgogne et parfois au-delà. On y allait pour la compète, mais en fait l’athlétisme, tout en étant un sport individuel, où l’on se bat contre soi-même, c’est aussi très collectif dans la façon dont on le vit. C’est un vrai bon souvenir.

Est-ce que vous avez le blues du dimanche soir ?

Je me souviens de ce blues pendant mes études. Quand on se dit qu’il faut y retourner, que déjà le lundi arrive… Mais durant mes week-ends aujourd’hui, en réalité, je lis toujours mes mails, les SMS, je réponds aux appels urgents. Il n’y a donc pas de coupure totale qui pourrait entraîner un blues du dimanche soir. Et en fait, je n’en aurai même pas parce que j’aime ce que je fais. Cela fait quarante ans que je suis gendarme et quatre ans et demi que je suis DG. Je considère qu’on a des gens formidable­s et j’espère, je pense, que je leur apporte un peu de bien dans la façon de travailler.

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