Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Une parité également respectée chez les bénévoles
À quatre mois du début des JO, le comité d’organisation a dévoilé les détails concernant les 45 000 bénévoles. Comme pour les athlètes, la parité sera respectée.
Cet été, en plus des 15 000 athlètes et des millions de spectateurs attendus pour les Jeux olympiques et paralympiques, il faudra aussi compter sur 45 000 bénévoles, dont environ 30 000 aux JO et 15 000 aux Paralympiques.
Et pour arriver à ce nombre, il a fallu faire le tri, puisque le comité d’organisation (Cojo) a reçu « plus de 300 000 candidatures », indique Alexandre Morenon- Condé, responsable du programme volontaires de Paris 2024.
20 % de bénévoles étrangers
Fait notable, à l’instar des athlètes, la parité sera respectée, avec 50 % d’hommes et 50 % de femmes. Un bénévole sur trois sera issu du mouvement sportif, alors que 5 % sont en situation de handicap.
Concernant leur provenance géographique, l’ensemble des 101 départements sera représenté, avec un « volume important venant d’Île- de-France », précise Alexandre Morenon- Condé. Un bénévole sur deux réside dans un département qui accueillera les Jeux. Il n’y aura pas que des Français, avec 20 % de bénévoles étrangers, venant de plus de 150 pays.
Au niveau des âges (18 ans minimum), un peu moins de 30 % ont entre 18 et 25 ans, alors qu’un peu plus de 10 % ont 65 ans ou plus. Le reste se situe entre 25 et 65 ans, sachant que certains bénévoles ont plus de 90 ans. À titre de comparaison, lors des deniers Jeux à Tokyo, le doyen des bénévoles avait 91 ans.
Enfin, un bénévole sur deux qui sera aux Jeux paralympiques aura auparavant servi pendant les JO.
Une équipe de remplaçants pour parer les désistements
Et quid des désistements, qui seront inévitables dans le lot des 45 000 bénévoles attendus ? « On se prépare à avoir des désistements, qui sont normaux et justifiés, souligne Alexandre Morenon- Condé. Ça fait partie de la vie d’un programme. C’est pour ça qu’on avait prévu une équipe de remplaçants de quelques milliers de personnes. On les implique, ils ont été invités à la Convention des Volontaires, ont accès à nos communications. »
Et concernant les probables difficultés de logement à Paris, sachant que les bénévoles ne sont ni logés, ni nourris, ni défrayés ? « On a des personnes qui nous appellent sur l’hébergement, mais ce n’est pas du tout quelque chose de significatif qui peut poser problème. »
Le programme et les étapes d’ici les Jeux
Plusieurs étapes attendent désormais les bénévoles. Hier, la Convention des Volontaires en a réuni plusieurs milliers à Paris La Défense Arena à Nanterre (Hauts- de- Seine), pour donner le coup d’envoi de cette aventure et révéler l’uniforme des bénévoles. Quatre ambassadeurs étaient présents : Jo Di Bona (street artiste), Guillaume Gille (sélectionneur de l’équipe de France de handball), Anouk Garnier (double championne du monde de course à obstacle) et Manon Fleury (cheffe cuisinière).
Puis, en avril, les bénévoles vont recevoir leur planning individuel, avec une formation générale en ligne à suivre (environ 1 h) et avec remise du guide du volontaire. À partir de mai, il y aura la remise des accréditations et des uniformes (dans l’ensemble des villes où auront lieu les Jeux). Une nouvelle formation en ligne, spécifique à la mission dédiée (environ 1 h ou plus), sera à réaliser en juin. Avant une ultime formation à la mission, avec découverte du site (entre une demi-journée et une journée), quelques jours avant le début de la mission.
Concernant le criblage des bénévoles, réalisé par le ministère de l’Intérieur pour vérifier les profils et écarter les menaces, il sera achevé avant la remise des accréditations. Paris 2024 a refusé de communiquer sur le nombre de recalés.