Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Deux hélicoptères du Samu breton cloués au sol
Appareils des centres hospitaliers de Saint-Brieuc et Rennes ne peuvent décoller. Celui de Rennes est victime de problèmes électriques et mécaniques.
Série noire pour les hélicoptères des Samu bretons. Après celui de l’hôpital de Saint- Brieuc (Côtes- d’Armor) cloué au sol depuis le début du mois de mars, c’est celui du centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes dont le rotor n’a pas tourné depuis dimanche 24 mars.
Cet hélicoptère EC 145, spécialement aménagé pour le transport sanitaire, est victime de différents problèmes électriques et mécaniques l’empêchant de décoller.
Trois à quatre sorties quotidiennes
Le CHU de Rennes est doté, depuis juin 2021, d’un helismur assurant une permanence 24 heures sur 24 et sept jours sept avec une aire de décollage et d’atterrissage situé juste à côté des locaux du Samu 35.
L’appareil et les pilotes appartiennent à la société anglaise Babcok, leader européen dans les services de transport sanitaires, qui a passé un contrat avec le CHU de Rennes et d’autres hôpitaux bretons dont celui de Saint-Brieuc.
« Le contrat prévoit normalement une intervention dans les 12 h en cas de problème, rappelle un urgentiste. Mais on attend depuis dimanche et l’on ne sait toujours pas quand notre hélicoptère sera de nouveau opérationnel ».
En moyenne, l’helismur du CHU de Rennes réalise trois à quatre interventions quotidiennes. Environ 80 % sont des sorties primaires (trajet lieu accident – hôpital) et 20 % des transports secondaires (transferts de patients entre hôpitaux).
Cet outil de secours permet aux équipes médicales d’intervenir beaucoup plus rapidement sur des urgences vitales et surtout de rapatrier les patients dans les unités de soins dix fois plus vite qu’un véhicule terrestre.