Les questions du dimanche

Qu’est-ce qu’un bon dimanche pour vous ?

Fadila Khattabi : C’est un bon repas et une belle balade en famille. J’aime beaucoup cuisiner pour mes proches. Ça fait un peu « vieille école », mais pour moi, la famille, c’est sacré. Ce sont des moments si précieux… Il faut en profiter !

Philippe Croizon : Je suis quelqu’un d’hyperactif. Donc le dimanche, pour moi, c’est le « lâcher-prise » absolu. Je pose mon téléphone et j’en profite ! C’est encore mieux quand les enfants sont là, on aimerait les avoir plus souvent.

Avez-vous un souvenir d’enfance lié au dimanche ?

Fadila Khattabi : Il y avait de l’animation (rires), on était neuf enfants. Et malgré tout, tous tirés à quatre épingles en habits du dimanche, imaginez ! Et moi, étant l’aînée de toute cette tribu, je m’occupais de mes frères et soeurs pendant que ma mère préparait le repas.

Philippe Croizon : Mes souvenirs d’enfance, c’est chez ma grand-mère. C’était l’amour de ma vie et j’en parle souvent dans mes conférences. Ma grand-mère m’a élevé quand j’étais petit, quand j’étais grand et même quand j’étais raccourci ! (rires) C’est mon modèle. Elle a connu la guerre, la Résistance, la vie à Châtellerault (Vienne) sous l’Occupation. Pour moi, le dimanche, ce sera toujours toi, mamie.

Avez-vous le « blues » du dimanche soir ?

Fadila Khattabi : J’ai été enseignante pendant vingt-neuf ans et mes soirées n’ont pas changé : studieuses ! Avant, je corrigeais les copies et je préparais mes cours. Maintenant, je lis la presse et je travaille mes dossiers !

Philippe Croizon : Non, car une fois que je me suis bien reposé, je suis pressé de réattaquer le lundi !