Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
DChallengers, un trio amoureux sur fond de tennis
Pour l’affiche. Le trio Zendaya-Mike Faist- Josh O’Connor brille dans le nouveau film du réalisateur de Call Me by Your Name, qui mêle histoires de coeur et de compétition sportive.
Le générique. Luca Guadagnino, le réalisateur de Call Me by Your Name, signe son neuvième long métrage de fiction et réunit devant sa caméra un trio de comédiens dont la complicité fait merveille : Zendaya qui vient de triompher dans Dune, Mike Faist (vu dans West Side Story de Spielberg) et Josh O’Connor (le Charles d’Angleterre des saisons 3 et 4 de The Crown)
L’histoire. À la suite d’une blessure grave, Tashi, joueuse de tennis exceptionnelle, est devenue entraîneuse. Elle a décidé de se consacrer à la carrière de son mari, Art, le faisant passer de joueur médiocre à champion du Grand Chelem. Après une récente série de défaites, elle veut le faire participer à un tournoi « Challenger » où il se retrouvera face à Patrick, son ancien meilleur ami et… l’ex de Tashi !
La durée. 2 h 11.
Le genre. Drame romantique.
On aime…
La manière de mettre en scène le tennis. En matière de sport (à l’exception de la boxe), le cinéma se hisse rarement à la hauteur de la qualité des retransmissions télé. En ce sens, Challengers fait figure d’exception.
Par sa façon de faire vivre les matchs mais aussi de décrire la rudesse du sport de haut niveau où seule la victoire compte. Ici, toute faiblesse, même minime, est exploitée par l’adversaire, dans les mots comme dans les gestes. C’est ce qui apporte du relief à cette histoire de trio amou
reux, où la petite balle jaune tient un rôle essentiel.
On aime moins…
La conclusion décevante. Difficile de comprendre ce qui se produit dans la dernière ligne droite où la machine parfaitement huilée se dérègle, la caméra se met à bouger dans tous les sens sans raison. Surtout, alors que jusque-là le cinéaste évitait tous les clichés psychologiques, d’un seul coup, Tashi est réduite à devenir la femme briseuse d’amitié. Dommage.