Dimanche Ouest France (Côtes-d'Armor)
Une seconde manche qui s’annonce palpitante
Ligue des champions dames (demi-finales retour). Paris SG - Lyon, cet après-midi (16 h). Qui affrontera Barcelone, en finale à Bilbao ? À l’image du match aller (2- 3), le duel s’annonce serré.
Après le renversant match aller (3-2), le Paris SG et l’Olympique Lyonnais s’affrontent dans un match retour qui s’annonce palpitant. Devant près de 40 000 personnes à Lyon samedi dernier, l’OL a pris un petit avantage avant la seconde manche cet aprèsmidi au Parc des princes où sont attendus 25 000 spectateurs.
Menées 2- 0 jusqu’à dix minutes de la fin, les joueuses de Sonia Bompastor ont retourné la rencontre en six minutes (Diani 80e, Dumornay 84e, Majri 86e). « En termes d’émotion, ce sont des matches qui font une bonne publicité pour le foot féminin, a estimé l’entraîneuse de l’OL. Le public a clairement contribué à nous pousser et donc au renversement de situation. »
Le coach parisien, Jocelyn Prêcheur, est allé dans son sens : « Un niveau technique très élevé, une intensité maximale, un niveau athlétique très fort, personne n’a fermé les espaces, cinq buts, j’espère que les spectateurs se sont régalés. »
Les statistiques sont en faveur de Lyon
Pour ce match retour, Lyon devra faire sans ses deux attaquantes Eugénie Le Sommer et Ada Hegerberg, blessées, ainsi peut- être que Griedge Mbock… Le PSG, lui, pourra compter sur toutes ses joueuses cadres pour refaire son retard à domicile, hormis la gardienne Kiedrzynek, forfait com
me à l’aller.
Samedi dernier à Lyon, l’équipe parsienne s’est effondrée mentalement et physiquement quelques minutes après la sortie de la double buteuse Marie-Antoinette Katoto. Après le match, Prêcheur a pointé le manque de maîtrise et de calme de ses autres leaders : « Marie est un cadre de l’équipe sur et en dehors du terrain, ce n’est pas celle qui
s’exprime le plus mais elle a un impact important », avait-il déclaré, ajoutant que « d’autres joueuses d’expérience » étaient encore sur le terrain : la capitaine Grace Geyroro, Sakina Karchaoui, Elisa De Almeida et la milieu néerlandaise Jackie Groenen… Selon Geyoro, il y a eu un peu d’usure physique : « On savait que les Lyonnaises allaient avoir des occasions sur la fin, le public les a aidées et transcendées, nous étions beaucoup plus fatiguées, cela a été compliqué, mais cela nous sert de leçon pour ce dimanche. »
De l’expérience et de la sérénité, il en faudra pour les Parisiennes car en plus de devoir l’emporter, elles devront contredire les statistiques : en demi-finale de la Ligue des champions, l’OL n’a jamais perdu contre le PSG (2016, 2020 et 2022). Et sur les six dernières doubles confrontations dans les rencontres à élimination directe de C1, c’est encore l’OL qui gagne : quatre à deux. Et cette saison le bilan est également positif pour Lyon : deux victoires (2- 0 lors du Trophée des championnes, 1- 0 en D1) pour un nul (1-1 en D1)...
PARIS SG : Picaud - Le Guilly, Gaetino, De Almeida, Karchaoui - Geyoro (cap), Groenen, Albert - Chawinga, Katoto, Baltimore.
Entraîneur : Jocelyn Prêcheur.
LYON : Endler - Carpenter, Mbock Bathy, Renard (cap), Bacha - Horan, Egurrola, Dumonay - Becho, Diani, Cascarino.
Entraîneuse : Sonia Bompastor.
Dans l’autre demi-finale, le FC Barcelone, tenant du titre, qui s’était incliné chez lui devant Chelsea 1- 0 au match aller, s’est imposé 2- 0, hier à Londres (Bonmati 25e, Rolfö 74e s.p.). La finale aura lieu le 25 mai à Bilbao, au stade San Mamés.