Dimanche Ouest France (Finistere)

Gachignard : « On n’a pas encore ce déclic… »

(23 ans), coureur du Team TotalEnerg­ies.

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Thomas Gachignard

Vous avez attaqué dans le final avec l’Espagnol Urko Berrade. Vous avez même compté plus d’une minute d’avance avant d’être repris à 300 mètres de la ligne…

Il y a de quoi être déçu… C’est en provoquant les choses que ça viendra. L’Espagnol tournait un peu moins fort et je pense qu’à la fin, c’est ce qui a joué contre moi. J’ai essayé de compenser, mais j’étais à bloc. Mais j’ai quand même fait un long raid. Il y a du positif, mais c’est la déception qui prime. Avec un ou deux relais plus costauds, on bascule avec 30 secondes dans le dernier kilomètre et là, je pense que ça va au bout.

Vous tournez autour, depuis le début de saison…

Oui, j’espère vraiment que ça va tourner, et pour l’équipe aussi. On fait tout pour que ça marche, mais on n’a pas encore la maîtrise, ce déclic.

On a vu les équipes Decathlon AG2R La Mondiale et Lotto Dstny contrôler une grande partie de la course, avant d’arrêter soudaineme­nt de rouler. Comment l’expliquez-vous et comment l’avezvous vécu en étant à l’avant ?

La course était un peu bizarre. Dès le début, ça n’a pas roulé. Pour ma part,

c’était une course de reprise, donc c’était bien. Mais je voulais que ce soit dur à la fin. C’est pour ça qu’on a durci avec Baptiste (Vadic), qui m’a lancé.

Votre sortie à deux avec Baptiste Vadic était-elle calculée ?

Cela s’est fait pendant la course. J’ai dit à l’oreillette que j’étais bien, que je voulais durcir la course. Baptiste m’a alors dit d’y aller pour tenter notre chance. C’était top collective­ment.

Comment abordez-vous le Tro Bro Leon aujourd’hui ?

Dimanche est un autre jour, on verra. J’ai un peu mal aux jambes ce soir (samedi). C’était un bon déblocage pour les jambes. On verra.

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| PHOTO : PASCAL GRANGER Thomas Gachignard.

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