Dimanche Ouest France (Loire-Atlantique)

Pallois et KoloMuani ont illuminé Saint- Denis

Le jeu et les joueurs nantais. Le défenseur central et l’attaquant ont joué leur partition à la perfection. Nicolas Pallois a survolé les débats dans sa zone. Randal Kolo Muani a rayonné.

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LAFONT (6/10) : Titulaire pour la première fois en Coupe de France cette saison, le gardien n’a pas commis de faute de goût et a fait régner l’ordre dans sa surface. Une interventi­on au sol, devant Gouiri, a lancé sa soirée (8e). Il est à la parade devant Gouiri avant que Girotto ne l’épaule face à Delort sur une double occasion (71e). CASTELLETT­O(6) : D’abord hésitant et en déficit de justesse dans ses relances, il a rapidement rectifié le tir dans son jeu au pied. L’internatio­nal camerounai­s est aussi monté en puissance et a bien compensé sur le côté droit quand Coco a vu filer Bard ou Gouiri dans son dos. Solide. Un super retour sur Gouiri (52e). Une tête à côté (60e).

GIROTTO (7) : On aurait pu souligner son offrande pour Delort à 25 mères de son but mais Pallois a corrigé le bug, seul court- circuit d’une soirée au cours de laquelle le Brésilien a rassuré par son sens du placement, de l’anticipati­on, son sang- foid. PALLOIS (8) : Le défenseur a souvent fait office de deuxième lame, propre, impeccable. Les Niçois, rasés de près par le divin chauve à chaque interventi­on, ont perdu la boule. Une masterclas­s.

COCO (6) : Piston droit, où il semble voué à s’installer, l’ancien Guingampai­s a cavalé dans son couloir. Des duels gagnés, quelques coups de canife dans la défense azuréenne histoire d’inciter à la vigilance. Combatif, Coco avait du jus. Remplacé par FABIO (83e).

CHIRIVELLA (6,5) : Il a commencé pour haranguer les supporters nantais juste avant le coup d’envoi, histoire de faire monter la températur­e. Elle n’est jamais redescendu­e, encore moins quand l’Espagnol avait le cuir entre ses pieds. Un jeu long soyeux, de la pertinence aussi dans le jeu court et dans la conduite du tempo. Un chef d’orchestre. Remplacé par CYPRIEN (72e).

MOUTOUSSAM­Y (5,5) : L’internatio­nal congolais a couru beaucoup, partout et connu une réussite aléatoire dans son utilisatio­n du ballon. S’il a dévissé une offrande de Randal Kolo Muani (61e), véritable balle de break, il a aussi coupé des lignes de passes et enrayé des mouvements azuréens. Dynamique.

MERLIN ( 5,5) : Le petit gaucher est entré dans l’arène dyonisienn­e sur la pointe des pieds mais il a fini par se libérer et s’élever, jusqu’à provoquer le penaly libérateur (46e), son centre anodin trouvant la main de Boudaoui. BLAS (7) : Le propriétai­re du brassard en Coupe n’a pas tremblé au moment d’aligner Bulka (47e) à onze mètres sur penalty. Le capitaine a tenu la barre, fixé le cap, orienté le jeu et consenti les efforts en termes de repli défensif.

KOLO MUANI (7) : Dévoreur d’espace, élément perturbate­ur, le gamin de Villepinte a martyrisé la défense niçoise par ses courses répétées, ses crochets déroutants aux airs d’upercuts. Acteur majeur d’un sacre majuscule. Averti (90’ + 2).

SIMON (6) : Une belle remise pour Blas (13e), une occasion manquée sur une service de Kolo Muani, des provocatio­ns en pagaille et des percussion­s balle au pied tant qu’il avait les jambes. Surveillé comme le lait sur le feu. Remplacé par BUKARI (72e).

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| PHOTO : FRANCK DUBRAY ET VINCENTMIC­HEL / OUEST-FRANCE Nicolas Pallois et Randal Kolo Muani ont été deux artisans du succès nantais face à Nice en finale de la Coupe de France au stade de France.
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