Dimanche Ouest France (Loire-Atlantique)
Adrien Petit, aux bons souvenirs
Tro Bro Leon, aujourd’hui. Le sprinteur d’Intermarché-WantyGobert regoûte au parfum d’une course qu’il a remporté en 2014.
Trois ascensions figurent dans les 40 premiers kilomètres et le fameux Blockhaus est grimpé à deux reprises, la première fois jusqu’au passo Lanciano (10,3 km à 7,6 %), la seconde fois après une petite boucle sur la totalité de la montée et sur une route différente (13,6 km à 8,4 %).
8e étape : 1. T. De Gendt (Bel, Lotto), 2. D. Gabburo (Ita, BAR) m.t., 3. J. Arcas (Esp, MOV) m.t., 4. H. Vanhoucke (Bel, LOT) à 4’’, 5. B. Girmay (Ery/ INT) 15’’, 6. M. Schmid (Sui, QST) 15’’, 7. M. van der Poel (P-B, ALP) 15’’… 9. G. Martin (COF) 33’’. Classement général : 1. J. P. Lopez (Esp, Trek), 2. L. Kämna (All, BOR) à 38’’, 3. R. Taaramae (Est, INT) 58’’, 4. G. Martin (COF) 1’06’’, 5. S. Yates (R-U, BIK) 1’42’’… 11. R. Bardet (DSM) 2’06’’, 12. R. Carapaz (Equ, INE) 2’06’’.
Il n’était plus revenu sur le Tro Bro Leon depuis 2015. La faute au positionnement de la course, placée jusqu’en 2019 une semaine après ParisRoubaix, dans une période où il coupe après les Flandriennes. Le décalage de la course finistérienne un mois plus tard aurait dû lui permettre de revenir en 2021. « Nous avions réalisé les reconnaissances avec Total. Mais un cas de Covid avait obligé l’équipe à envoyer un autre groupe sur la course », rappelle-t-il. Ce dimanche, Adrien Petit sera enfin de retour sur une course qu’il a remporté en 2014, lorsqu’il roulait chez Cofidis.
Sous les couleurs d’IntermarchéWanty-Gobert pour se relancer depuis le début de l’année, le Nordiste réalise une saison honorable, marquée par un podium au Grand prix de Denain (3e) et un Paris-Roubaix de haut vol (6e). Le plus souvent, il s’est mis au service de son leader Alexander Kristoff. Le Tro Bro Leon est leur 15e course en commun de la saison. « Il y participera pour la première fois, mais je suis certain que c’est une course qui peut lui convenir », prophétise le Français. Son leader norvégien sort d’un podium à Eschborn-Francfort, et s’est imposé plus tôt sur le Grand prix de l’Escaut. « Nous pourrons aussi jouer sur plusieurs tableaux, car ceux qui ont couru les Quatre jours de Dunkerque (Baptiste Planckaert, Hugo Page, Dimitri Claeys, Corné Van Kessel) auront de bonnes sensations. »
Sur son cas personnel, Adrien Petit se veut plus prudent. Au lendemain de sa reprise sur le Grand Prix du Morbihan, il n’est « pas sûr de jouer un rôle dans le final. Si j’ai des opportunités qui me le permettent, je tenterai ma chance, bien sûr. Mais ça reste une course exigeante, même si elle n’a pas un gros kilométrage. Quand j’en faisais 200, j’avais l’impression d’en avoir parcouru 250… » Il y a des choses qui ne s’oublient pas.