Dimanche Ouest France (Loire-Atlantique)

Trente-six ans après, le comédien reprend le manche de Top Gun

- Gilles KERDREUX.

Trente-six ans déjà ! C’était en 1986 et on découvrait Tom Cruise dans son tee-shirt blanc et son blouson en cuir d’aviateur à l’école d’élite des pilotes de chasse de l’armée américaine. En quelques semaines, ce fut un triomphe, les recrutemen­ts dans l’aviation américaine explosaien­t et Tom Cruise commençait sa grande carrière internatio­nale.

Sans oublier, qu’au fil des ans, ce Top Gun original devenait un film culte pour de nombreux spectateur­s qui le revoient régulièrem­ent comme une madeleine de Proust des années 1980, avec leurs coiffures choucroute et leurs jeans moulés collés. Du coup, en toute honnêteté, avant de découvrir cette suite, nommée Top Gun : Maverick, on avait un doute. Est-ce que la magie allait de nouveau fonctionne­r, notamment avec un Tom Cruise de 59 ans ?

Eh bien, franchemen­t oui. D’abord parce que les mêmes ingrédient­s sont au rendez-vous. Des éléments qu’il faut accepter d’emblée. Sinon, autant passer son chemin. C’est la concurrenc­e de testostéro­ne entre les jeunes pilotes, la romance sur fond de coucher de soleil, le patriotism­e en bandoulièr­e, des ennemis masqués mais qui pourraient bien être russes, et des vols au bord des limites technologi­ques et humaines. (Lecteurs, arrêtez-vous ici si vous craignez qu’on vous en dise trop…)

Une fois accepté ces postulats, Tom Cruise, toujours autant tête brûlée, tient tout à fait la marée. Bien sûr, au début, il revient comme instructeu­r des plus jeunes pour, évidemment, au fil des circonstan­ces, reprendre lui-même le manche pour participer à une mission suicide afin de détruire un centre secret de production d’armes atomiques de destructio­n massive. Et on y croit. Il faut dire qu’il s’entretient sacrément bien, le Tom Cruise !

Les spectateur­s fétichiste­s du premier film repéreront aussi suffisamme­nt de clins d’oeil pour retrouver leurs pénates. L’histoire d’amour qui

Blockbuste­r teinté de nostalgie

Des références qui ne devraient pourtant pas gêner les nouveaux spectateur­s. Les flash-back sont là pour ça. Et il y a même des évolutions. Pour preuve, un des jeunes pilotes est une femme. Incroyable, non ? Sans oublier le thème de la transmissi­on qui permet de faire le lien avec le premier épisode.

Tout cela donne du cinéma grand spectacle de qualité. Un bon gros blockbuste­r avec une teinte de nostalgie. De quoi repartir en mission sans états d’âme. Cloué dans son fauteuil quand les avions passent la 10 G et font des cabrioles entre les montagnes et les avions ennemis. Profitez-en, il est en salles dès mercredi 25 mai. (durée : 2 h 11)

 ?? | PHOTO : PARAMOUNT PICTURES/SKYDANCE/JERRY BRUCKHEIME­R FILMS ?? Tom Cruz incarne le capitaine Pete Mitchell dans « Top Gun : Maverick ». recommence, le souvenir du copain disparu (puisque son fils est devenu pilote) et même le match de sport sur la plage. Seule différence, le rugby a remplacé le volley pour admirer les muscles luisants !
| PHOTO : PARAMOUNT PICTURES/SKYDANCE/JERRY BRUCKHEIME­R FILMS Tom Cruz incarne le capitaine Pete Mitchell dans « Top Gun : Maverick ». recommence, le souvenir du copain disparu (puisque son fils est devenu pilote) et même le match de sport sur la plage. Seule différence, le rugby a remplacé le volley pour admirer les muscles luisants !

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