Dimanche Ouest France (Loire-Atlantique)
Les supporters du FC Nantes fêtent la fin de saison
Hier, à Nantes, près de 1 000 supporters se sont réunis dans une ambiance festive et chaude, avant le match contre Saint-Etienne.
Le soleil cognait dur et la bière coulait à flots, hier en fin d’après-midi, à la station Haluchère. Le tout, dans une ambiance jaune et vert, bien sûr. C’est la Brigade Loire qui avait lancé l’appel pour ce rassemblement de supporters, histoire de marquer le coup avant ce dernier match de la saison. Dès 17 h, ils étaient des dizaines de supporters à débarquer, dans une ambiance très familiale.
Certains d’entre eux étaient bien sûr présents à Paris pour la Coupe de France, comme Stéphane et son beau-fils Bastien. « C’était un super week-end », se souviennent-ils en choeur, encore marqués par l’émotion. « Par rapport à l’année dernière, le changement est tellement énorme », n’en revient pas Bastien, faisant allusion aux déboires du FCN, qui avaient mené l’équipe proche de la descente en Ligue 2, lors de la saison dernière.
À côté d’eux, Floriane et Caroline avaient fait le déplacement depuis Saint-Michel-Chef-Chef. La première était au stade de France pour la finale début mai, « probablement le plus beau moment de ma vie », selon ses mots.
Voir une dernière fois ceux qui les ont fait rêver
En famille ou entre amis, les près de 1 000 supporters ont immobilisé la rue de la Gare-de-Saint-Joseph, perturbant la circulation des voitures. La Brigade Loire avait installé son barnum à deux pas de l’entrée de l’usine Saunier-Duval.
Quand le cortège s’élance vers le stade, il est 19 h passés. Au milieu des fumigènes colorés, les supporters avancent dans une ambiance festive. Au milieu des chants pour saluer leur équipe, on entend aussi des « Monsieur Kita, on n’en veut pas », à destination du très contesté président du club. Certains esprits s’échauffent, des familles prennent leurs distances. Chacun à son rythme avance vers le stade pour voir, une dernière fois de la saison, ceux qui les ont fait rêver le 8 mai dernier. Laissant derrière eux un souvenir de leur passage : pétards usagés, cannettes de bière vides et verres en plastique écrasés.
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