Dimanche Ouest France (Loire-Atlantique)

« On a vraiment besoin de tout le monde »

Starligue. HBC Nantes - Cesson Rennes : 31-26. Avec son succès dans le derby, le H conserve sa deuxième place mais n’a pas rassuré. Son entraîneur-adjoint, Grégory Cojean, en convient.

- Recueilli par Christophe DELACROIX.

Grégory Cojean, entraîneur adjoint du HBC Nantes.

Quand on voit votre début de match, cela peut ressembler à une promenade de santé sauf que la réalité se veut tout autre ? Effectivem­ent, à 5-1, toutes les conditions sont réunies pour emballer le match. On sait que Cesson est une équipe combative et qu’au bout de 7 minutes, elle ne va pas lâcher, c’est une évidence. Mais avec un tel score, on a pris de la confiance, on doit imposer notre jeu, et là on fait des cadeaux. De gros cadeaux ! Des pertes de balle qui n’ont pas lieu d’être à ce niveau-là. Cela peut arriver de faire une erreur mais il ne faut pas trop les répéter.

Il faut être en capacité d’appuyer où ça fait mal quand on peut le faire et ce n’est pas le cas. On est un peu à réaction, quand on sent le danger s’approcher, on se dit? « on va serrer la défense, on ne va pas faire les cons », sauf que ça, c’est très dangereux. Il y a des moments, où devant notre public, on peut vraiment décrocher l’adversaire et passer sur une rencontre moins usante physiqueme­nt et psychologi­quement. Nous, on ne le fait pas, donc on est obligé de s’employer, de se bagarrer, de dépenser d’autant plus d’énergie. C’est un peu frustrant.

Frustrant et inquiétant pour la suite ?

Je ne sais pas, je ne pense pas. On a montré aussi que l’on était capable d’élever notre niveau de jeu mais il faut afficher un peu plus de constance, que certains donnent plus. On en a parlé jeudi, on est dans le sprint final, on a besoin de tout le monde, mais vraiment de tout le monde. Il n’y a pas d’excuse à trouver, comme la saison a été longue ou je ne sais pas quoi. Il faut être présent si on veut attendre l’objectif.

Le problème, c’est que vous tirez souvent sur les mêmes ?

Oui. Si on fait les rotations mais que le

Sur la base arrière, vous tâtonnez ? Disons qu’il nous manque des joueurs, notamment Alex Cavalcanti qui défend en trois bas. En plus, on a Théo Monar qui se fait mal au pied en première période (il doit passer des examens), donc encore un trois bas en moins. Après, il reste Dragan (Pechmalbec) et Ruben (Marchan) sur ces postes de trois. Si l’un est un peu moins bien, on est obligé de solliciter Thibaud (Briet) et il joue déjà beaucoup…

À un moment donné, il ne peut pas jouer tout le temps attaque-défense, donc on fait les rotations en attaque. De l’autre côté, Kiril (Lazarov) a encore des douleurs au coude. Milan (Milic), quand il entre sur le terrain… Je ne sais pas s’il a envie de jouer. Derrière, il n’y a que Linus (Persson). Ce n’est pas du bricolage. On essaie d’effectuer des rotations pour trouver des solutions et pour ne pas trop fatiguer certains et les mettre dans le rouge.

 ?? | PHOTO : JÉRÔME FOUQUET/ OUEST-FRANCE ?? Alberto Entrerrios et Grégory Cojean n’ont pas fini de souffrir sur le banc. joueur qui entre n’est pas totalement engagé dans son match… Là encore, je parle globalemen­t. Il y a des joueurs qui le font très, très bien et d’autres qui sont un peu plus à réaction, sur courant alternatif. C’est très clair, il faut que l’on gagne en régularité, dans l’enchaîneme­nt des matches, dans la durée d’une partie.
| PHOTO : JÉRÔME FOUQUET/ OUEST-FRANCE Alberto Entrerrios et Grégory Cojean n’ont pas fini de souffrir sur le banc. joueur qui entre n’est pas totalement engagé dans son match… Là encore, je parle globalemen­t. Il y a des joueurs qui le font très, très bien et d’autres qui sont un peu plus à réaction, sur courant alternatif. C’est très clair, il faut que l’on gagne en régularité, dans l’enchaîneme­nt des matches, dans la durée d’une partie.

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