Des analyses en cours après l’incendie à la raffinerie

Deux tentatives avortées

Les teufeurs quittent les lieux, en quête d’un autre terrain pour leur fête, qu’ils entendent faire durer tout le week-end. Cette fois, à la nuit tombante, ils tentent de s’établir à Séverac, au sud de Redon (Ille-et-Vilaine) mais toujours en Loire-Atlantique. D’autres gendarmes interviennent et empêchent les organisateurs de sortir leur sono. Une nouvelle fois, le cortège de raveurs part tenter sa chance ailleurs.

Le bruit courrait sur les réseaux sociaux qu’un teknival pourrait avoir lieu durant le grand week-end de l’Ascension, soit dans le nord de la Loire-Atlantique (territoire propice aux rave partys), soit en Bretagne. Il a

C’est sur le four d’une unité de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) que s’est déclaré le feu, vers 4 h, hier. « Le plan d’Opération interne a été déclenché et les équipes d’intervention internes de la raffinerie sont immédiatement intervenues pour maitriser l’incendie et sécuriser la zone », indique un communiqué de TotalEnergies.

Dès 9 h, la direction a informé que l’incident était maîtrisé. « L’incendie d’hydrocarbures a généré des fumées qui ne présentaient pas de risque toxique. » Appelé aux aurores par la raffinerie, Air Pays de la Loire s’est rendu aux alentours du site pour réaliser des analyses.

Cette force d’intervention rapide, mise en place depuis mars, a été mobilisée pour effectuer des prélèvements d’air dans les lieux d’habitation autour. « Ces relevés sont réalisés pendant plusieurs heures, puis sont envoyés en laboratoire », explique Air Pays de la Loire. Les résultats seront disponibles la semaine prochaine et rendus publics.

Du côté de la raffinerie, l’analyse des causes de l’incident, qui n’a fait aucun blessé, est en cours.

Le traditionnel jeu du chat et de la souris a tourné court, vendredi, entre des teufeurs et la gendarmerie. La première fois, à Notre-Damedes-Landes (Loire-Atlantique), dans l’après-midi, un cortège de véhicules est repéré. Les fêtards veulent installer leur mur du son mais la gendarmerie les en dissuade et les menace d’amende et de saisie du matériel.