Dimanche Ouest France (Loire-Atlantique)

« Je ne me suis pas trop fait mal aux jambes »

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Trois questions à…

Eliott Boulet, coureur du CC Plancoët

Le vent, la pluie, le froid… Ce n’était pas trop dur à vivre comme première étape ?

Il faisait super froid, il pleuvait, le vent s’est rajouté. C’était du gros vent, 60 km/h. Ça a rendu la course super dure. Finir devant, ne pas perdre de temps au général sur les favoris, c’est plutôt pas mal. J’étais bien. Les grimpeurs faisaient mal, c’était raide. Le circuit final, je le trouvais bien. Les bordures, c’est comme ça qu’on est sorti.

Vous n’avez pas pu suivre Ashlin Barry quand il a attaqué à 10 km de l’arrivée ?

Je l’ai vu attaquer, je pensais que d’autres aller sortir. Finalement, non. On ne s’entendait pas trop dans le groupe. L’Américain a facilement pris trois vélos, alors qu’on se regardait. Il est parti, il a rejoint Axel Bouquet et a gagné. Tant mieux pour lui. Ce qui me rassure, c’est que j’ai de bonnes jambes et que je suis pas mal au niveau internatio­nal.

C’est donc une bonne journée pour vous. J’ai choisi de ne pas faire le sprint à l’arrivée, j’étais déjà content d’être dans le contre et d’avoir un coup d’avance sur les autres. J’ai quand

même trente secondes (28) de retard sur les premiers. Je ne me suis pas trop fait mal aux jambes aujourd’hui (hier). J’en ai gardé pour demain, pour le chrono. Il va être dur, je crois, avec de bons gros raidards. L’après-midi, ça va être le plus dur. Il vaut mieux en garder sous la pédale.

Recueilli par A. V.

Ce dimanche 24 mars, le contre-lamontre à Chailland (13,8 km) s’élancera finalement à 9 h. Le départ de la troisième étape, toujours autour de Chailland (106,5 km), sera donné à 14 h.

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| PHOTO : PAUL MC CARTHY Eliott Boulet, au centre, a terminé huitième de la première étape du Tour du Bocage et de l’Ernée.

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