Dimanche Ouest France (Loire-Atlantique)
Un week-end de répit avant de repartir au combat
Le premier enseignement de la journée est comptable pour le FC Nantes : même si ses trois plus proches concurrents dans la lutte pour le maintien (Metz, Le Havre et Lorient) venaient à s’imposer ce week-end, l’octuple champion de France est assuré de rester au-dessus de la ligne de flottaison.
Et les différents Canaris passés en zone mixte vendredi soir ont suffisamment martelé que ce résultat nul à Montpellier (1-1) était « un bon point », voire un « très bon point » selon les plus optimistes, pour se rendre compte de l’état d’esprit qui les habite. « On va attendre les résultats du week-end mais peut-être que ce nul aura la saveur d’une victoire », espérait Moussa Sissoko.
« Il reste une victoire à aller chercher »
Le passage à une Ligue 1 à 18 clubs depuis cette saison prive les formations qui luttent pour leur survie d’une référence en termes de seuil de points à atteindre, à l’image des fameux 42 points chers à Guy Roux. Mais la comparaison avec nos voisins outre-Rhin laisse à penser que le FC Nantes devra encore donner un dernier coup de collier.
Lors des trois derniers exercices, 32 unités (le total des Canaris aujourchaines d’hui) ne suffisaient pas à valider le maintien en Bundesliga. « On sait qu’il reste une victoire à aller chercher », estimait Nicolas Pallois.
Ce précieux succès, les Nantais auraient pu l’obtenir dès vendredi, dans l’Hérault. Le scénario de la rencontre pouvait laisser une impression de gâchis pour des Jaunes nettement plus dangereux que leurs hôtes du soir. « On avait le cul entre deux chaises, reconnaît Antoine Kombouaré, l’entraîneur nantais. On avait envie de gagner ce match mais on savait que cette équipe de Montpellier était très dangereuse sur les contres. C’est pour ça qu’on a attaqué sans aller au bout de nos intentions. »
Les Jaunes, qui reçoivent Lille dans deux semaines, restent sur neuf défaites de rang à la maison. Les proéchéances à l’extérieur, à Brest (3e) et à Monaco (2e), ne poussent pas non plus à l’optimisme : exception faite de la récente victoire à Nice, les Canaris ont perdu tous les matches disputés sur la pelouse d’une formation de la première partie de tableau.
Incapable de réagir après avoir concédé l’ouverture du score et en difficulté pour obtenir des nuls (cinq en 31 journées, plus faible total cette saison), le FC Nantes a fait mentir deux statistiques à la Mosson. Il faudra continuer sur les trois dernières journées. Le maintien passe par là.
P.-H. O.
Protocole commotion pour Cozza Violemment touché à la tête en fin de rencontre sur le geste non maîtrisé d’Arnaud Nordin qui a entraîné l’expulsion de ce dernier (90’+5), Nicolas Cozza a disputé les dernières secondes avec un imposant bandage. Le défenseur formé à Montpellier y a été autorisé après avoir subi un protocole commotion dans la foulée du choc. « Heureusement que Nordin avait des crampons en plastique, a souri jaune Antoine Kombouaré après la rencontre. Nicolas était conscient mais le choc a été impressionnant. »