Dimanche Ouest France (Morbihan)
Le film enthousiasme le public à Rennes
Pour sa première confrontation avec un public, Mathieu Bourboulon, aux commandes de cette nouvelle adaptation du célèbre roman d’Alexandre Dumas, était accompagné de ses quatre mousquetaires, hier, à Rennes. Face à un public intergénérationnel, le réalisateur n’a pas manqué de remercier la Bretagne.
François Civil, qui joue le personnage de d’Artagnan, n’a pas dissimulé « une belle pression » après plus d’un an de travail. « Nous sommes fiers de vous proposer ce travail d’envergure. » Pio Marmaï, qui campe Porthos, a lui remercié la Bretagne… pour ses crêpes ! « Ça m’a coûté cher physiquement, je suis encore dans une démarche de perte de poids », a-t-il confié, déclenchant une salve d’applaudissements.
Des accents hollywoodiens
Aux côtés de ses partenaires de batailles, Romain Duris, alias Aramis, s’est montré admiratif. « J’étais leur premier spectateur, j’ai adoré. » Un enthousiasme qui a touché le public rennais. « Bon film et kenavo !» a conclu Pio Marmaï (Porthos), avec Vincent Cassel (Athos), avant de laisser place à l’épopée sur grand écran. Et la magie a opéré. Martin Bourboulon marie batailles épiques et notes d’humour, séduisant petits et grands avec cette adaptation aux accents hollywoodiens. Pendant deux heures, le public, plongé dans une France divisée par les guerres de religion, se prend d’affection pour d’Artagnan.
Certains spectateurs ont aligné les kilomètres, impatients de découvrir le film sans attendre la sortie officielle. Comme Lou et Enora, étudiantes en première année de médecine, venues de Nantes, malgré la charge de travail, pour assister à cet évènement. «On passe par toutes les émotions », se réjouissent-elles.
« Mon coeur bat encore très fort », s’enthousiasme Léa, qui vient de terminer ses études de cinéma. « On sait mettre en scène des cascades et organiser des batailles en France ! » s’exclame-t-elle, presque rassurée. Pour elle, ce film doit absolument être visionné sur grand écran. « C’est aussi une manière de soutenir le cinéma français et de montrer qu’on veut d’autres productions comme cellelà!»